ENQUÊTE QVT. La parité mieux installée que la diversité dans les cabinets d’avocats

Parité et discrimination des minorités : les cabinets d’avocats s’en sortent plutôt bien. Que ce soit sur le plan du traitement de l’égalité hommes-femmes, ou sur celui de l’égalité entre les individus en raison de leur appartenance ethnique, de leur conviction religieuse, de leur handicap, etc., les répondants au sondage ont globalement bien noté leurs cabinets. C’est ce que révèle l’enquête Qualité de vie au travail réalisée par Décideurs auprès de 626 personnes début 2023. Les répondants devaient notamment noter les politiques en faveur de l’égalité hommes/femmes adoptées par leurs cabinets, et celles relatives à la diversité ; 1 étant la note la plus faible, 5 la plus élevée.

Part belle à la parité

Les répondants, qu’ils soient associés, collaborateurs ou salariés, se disent satisfaits de la politique de leurs cabinets en faveur de l’égalité hommes/femmes. À noter : dans les plus petits cabinets, la note la plus faible (1) est moins donnée que dans les structures allant de 15 à plus de 100 avocats. 

Sur les 322 femmes qui ont répondu,  48 % ont attribué la meilleure note à leur cabinet, 13 % une note inférieure ou égale à 2, contre respectivement 64 % et 5,6 % chez les hommes. Dans les cabinets d’avocats, les hommes semblent avoir une meilleure appréciation des politiques de parité menée par leurs cabinets que les femmes.

Diversité : peut mieux faire

La politique des cabinets en faveur de la diversité obtient une note moyenne de 3,86. La note est plus haute chez les associés (4,35) que chez les collaborateurs (3,78) et salariés (3,63). 

En observant la répartition des notes selon la taille des cabinets dont proviennent les votants, on remarque qu’encore une fois, le 5 est prédominant au sein des petites structures. Les notes de 3 et 4 gagnent du terrain dans les cabinets de 50 à 100 personnes et de 100 et plus. 

Anne-Laure Blouin