En fonction depuis 2019, l’économiste Alain Grandjean passe le flambeau à Gildas Bonnel, fondateur de l’agence Sidièse, pionnière dans la communication sociale et environnementale. François Gemenne, co-auteur du Giec, prend quant à lui la présidence du Conseil scientifique, à la suite de Marie-Anne Cohendet. Stéphanie Clément-Grandcourt, arrivée en juin 2021 à la direction générale poursuit sa mission.
Depuis sa création, la Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH) se donne pour mission de vulgariser auprès du plus grand nombre des enjeux complexes, en se basant sur une grande rigueur scientifique. Pour Alain Grandjean, président sortant : « L’arrivée de Gildas Bonnel et de François Gemenne est une excellente nouvelle. Ils ont tous les deux la légitimité, l’expertise et la passion pour permettre à la FNH de continuer à jouer son rôle de catalyseur de la transformation de notre société. Je resterai à leur côté pour poursuivre ce que j’ai commencé il y a 18 ans au sein du Conseil scientifique et depuis 2019 en tant que président. »
Gildas Bonnel, le communicant
Président et fondateur de Sidièse, agence de communication dédiée aux sujets de responsabilité des organisations et spécialisée en matière de transition écologique, Gildas Bonnel a passé sa carrière à accompagner les entreprises vers des modèles d'affaires plus durables. « La FNH m’offre aujourd’hui la possibilité de faire un pas de plus dans mon engagement. Elle porte en elle une écologie inclusive qui crée du lien entre les citoyens et cherche des solutions qui concilient l’impératif écologique et les besoins humains. Je pense profondément que rien ne se fait contre. La FNH fait avec. C’est cette philosophie que je rejoins et que j’aurai à cœur, avec le Conseil d’administration, de servir aux côtés de l’équipe, de sa directrice générale, de François Gemenne et du Conseil scientifique. »
François Gemenne, le scientifique
Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et co-auteur du sixième rapport du Giec, François Gemmene est une figure de la recherche et de la sensibilisation aux enjeux du réchauffement climatique. Il se réjouit de ses nouvelles fonctions où il pourra perpétuer et approfondir son action : « J’ai tout de suite accepté de prendre cette fonction au sein de la FNH car on se rejoint sur une approche qui n’est pas dans la posture. La FNH incarne une approche constructive qui me semble aujourd’hui la plus pertinente et la plus efficace pour dépasser les clivages que les enjeux écologiques réveillent ou font apparaître dans nos sociétés. Je fais partie de son Conseil scientifique depuis dix ans, et je sais combien il est important que l’action écologique puisse s’appuyer sur une solide expertise. Plus que jamais, la science doit informer la décision et guider l’action sur ces enjeux fondamentaux. La richesse et la diversité du Conseil scientifique de la FNH sont uniques, et je m’emploierai à en mobiliser tout le potentiel au service de l’action pour le climat, la biodiversité et l’environnement en général. »
AM
