La volatilité des marchés, la digitalisation, la réglementation croissante et les changements démographiques représentent les défis de 2023. En réponse, la gestion de patrimoine évolue vers une nouvelle ère, caractérisée par une plus grande transparence, une meilleure collaboration avec les clients et une utilisation accrue de la technologie pour offrir des services plus efficaces et plus personnalisés.

 

La réponse que nous construisons chez L&A Finance

Notre proposition pour l’avenir est la recherche de l’équilibre entre les clients, les CGP et les industriels de notre profession afin que tous les intérêts soient alignés : nous entretenons un Cercle Vertueux ! Depuis de nombreuses années, les CGP se cherchent : on a vu apparaître et disparaître des regroupements de CGP, puis des associations de type SCM, et puis finalement cette extrême diversité mais aussi extrême division des CGP a laissé la porte ouverte aux grands industriels de ce métier, que sont les banques et les assureurs, avec leur bras armé que sont les fonds d’investissement, afin de consolider notre profession non pas sur un modèle propre à nos métiers, mais sur leur modèle, afin de continuer à favoriser leur usine.

 

Nous travaillons en ce moment à la construction d’une réponse qui va se matérialiser en 2023 par la création et la mutualisation d’un certain  nombre de services, d’outils, de valeurs ajoutées à destination des CGP et des réseaux de CGP indépendants. L’idée sera de pouvoir continuer à exercer ce métier, chacun avec ses différences et ses valeurs ajoutées, tout en se regroupant sur des axes cruciaux de notre industrie. L’objectif est de pouvoir continuer à proposer aux investisseurs les meilleures stratégies, les meilleures solutions et les meilleurs produits attachés, tout en faisant contrepoids aux stratégies purement industrielles qui enferment le client dans des choix primaires ou non optimisés selon nous.

 

Notre ambition sera de demeurer un acteur de référence en partageant notre savoir et notre expérience afin que les indépendants de ce métier puissent continuer à exercer dans ce magnifique cadre, en évitant les embûches et les difficultés du démarrage, en ayant des moyens à disposition afin de maintenir leur valeur ajoutée, mais aussi d’avoir accès aux meilleurs outils digitaux de notre profession sans avoir à hypothéquer son avenir pour y arriver. Seuls les cabinets de grandes envergures seront capables d’apporter ces réponses, c’est pour cela que notre cabinet ne cesse de grandir et d’investir, afin d’affronter tous ces défis, pérenniser ce métier et rassurer les CGP indépendants avec une forte proposition de valeur.

La digitalisation et les Fintechs : le nouvel Eldorado ?

Certaines fintechs se concentrent principalement sur la réduction des coûts et des marges, ce qui peut entraîner une réduction de la qualité des services et des produits offerts, que ce soit immédiatement ou dans le moyen terme. Elles ont réussi à offrir des services de souscriptions et de sollicitations basés sur les modèles des grandes réussites de sociétés Tech classiques. Elles ont œuvré à automatiser et simplifier certains processus, en utilisant des technologies innovantes et en offrant des services adaptés aux attentes des clients. Certains jouent aussi sur le manque de connaissance des investisseurs pour réduire ce sujet à un sujet de produit le moins cher à acheter en ligne, comme sur Amazon, en écartant de fait les sujets à valeur ajoutée et structurant le conseil en gestion de patrimoine.

 

Mais les choix patrimoniaux d’un client ne se résument pas à la facilité de souscription, au fait de prendre juste un produit seul ou sur la capacité de la structure à verser des cashback ! Les problématiques du contexte actuel et de la nouvelle génération sont que les gens veulent tout immédiatement et de la manière la plus simple : sur le long terme, cela va nuire aux clients et à la qualité des conseils. Les industriels du secteur, comme Amazon ou Uber dans d’autres secteurs, vont reprendre l’avantage sur le client en digitalisant les sujets, améliorer leurs marges et leurs volumes en cassant la chaîne de conseils que sont les gestionnaires de patrimoine. C’est pour cela que derrière chaque acteur montant de cette génération de Fintechs, vous trouverez un industriel du secteur bancaire ou assurantiel.

 

La réponse des professionnels et des cabinets de gestion de patrimoine

Pour la génération montante et les nouveaux CGP, la quête de sens et la recherche d'autonomie et d'indépendance sont des motivations importantes. Ils souhaitent avant tout offrir des conseils de qualité et personnalisés à leurs clients, plutôt que de simplement vendre des produits financiers et immobiliers. Cependant, ils doivent également faire face à des barrières à l'entrée importantes, notamment en termes de réglementation et de coûts liés à l'investissement dans les technologies. Pour devenir des professionnels de la gestion de patrimoine compétents, ils doivent investir dans leur formation et leur développement professionnel, ce qui peut nécessiter des années d'études et des coûts importants.

 

En outre, les nouveaux conseillers en gestion de patrimoine souhaitent souvent se différencier des professionnels traditionnels en offrant des services plus personnalisés et en mettant l'accent sur le conseil et l'accompagnement qui nécessite une compréhension approfondie des besoins et des objectifs de chaque client. Malgré ces défis, de nombreux nouveaux conseillers en gestion de patrimoine sont motivés par la possibilité de créer leur propre entreprise et de travailler de manière plus autonome, sans être liés aux organisations traditionnelles. Ils peuvent également être en mesure de trouver des moyens novateurs d'aborder la gestion de patrimoine, en utilisant la Tech pour offrir des services plus personnalisés et plus efficaces.

 

Évidemment, Il est important que dans le long terme, les fintechs maintiennent un équilibre entre la réduction des coûts et la qualité des services offerts. Elles devront s'assurer qu'elles offrent une expérience client satisfaisante, avec des services fiables, des mesures de sécurité adéquates et un service client à valeur ajoutée réactif. En fin de compte, les Fintechs devront apprendre beaucoup sur notre métier et les CGP devront rapidement se digitaliser : à ce moment d’équilibre, les clients auront de quoi être très satisfaits !

 

Sur les auteurs

Jérome Rusak : Associé Fondateur du cabinet L&A Finance en 2004. Jérome Rusak a été le directeur général jusqu’en 2018 avant d’en prendre la Présidence afin d'accompagner une phase de transition et de croissance.
Laurent Halimi : Laurent intègre le cabinet en janvier 2006 en prenant des fonctions de management. En 2013, il en est le directeur marketing et en 2018 prend la direction générale et commerciale.
Thais Castang : Associée du cabinet depuis 2019, Thaïs Castang supervise la L&A Academy, formation d'intégration des nouveaux conseillers, en les accompagnant et les encadrant pour leur donner les clés de la réussite.

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