Île-de-France Mobilités a demandé mercredi à l'État de suspendre les travaux du futur train rapide CDG Express censé relier Paris à l'aéroport de Roissy en une vingtaine de minutes, considérant l'amélioration du RER B comme prioritaire.

Présidée par Valérie Pécresse, l’organisation francilienne des transports Île-de-France Mobilités a exprimé son opposition à la poursuite des travaux entrepris pour le CDG Express. Dans les tuyaux depuis de nombreuses années, les travaux de la future liaison ferroviaire devant relier l'aéroport de Roissy à la Gare de l'Est en l’espace de vingt minutes, devraient bientôt débuter, pour une mise en service prévue en 2024. Pour l'ex-Stif, il faut privilégier une rénovation du RER B qui effectue déjà une liaison entre l’Aéroport Charles de Gaulle et la capitale. La présidente de la région souhaite quant à elle obtenir des « garanties sur l'absence d'impact sur les voyageurs du quotidien, notamment du RER B ».  

De manière générale, les opposants au projet ont souligné ce qu’ils perçoivent comme un service qui se fera au détriment des franciliens. Île-de-France Mobilités demande donc une suspension du projet en attendant qu’il y ait des garanties que ce dernier ne compromettera pas la qualité de service du RER B, exigeant une régularité minimum de 90 % du trafic habituel durant les travaux. Anne Hidalgo, la maire de Paris a elle aussi demandé la suspension des travaux estimant que « l'amélioration de la liaison de Paris à ses aéroports est un enjeu pour l'attractivité de la métropole parisienne, mais elle ne peut se faire au détriment des lignes utilisées quotidiennement par les habitants de la région parisienne »

Jérémie Amsallem
 

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