C’est le pourcentage des villes chinoises qui sont « respirables » selon une étude réalisée par Greenpeace.

Les autres villes dépassent largement les normes sur la pollution de l’air. Le niveau moyen de particules fines capables d’intoxiquer les voies respiratoires y est quatre fois supérieures au maximum recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Chaque mètre cube d’air enregistre ainsi un taux d’environ 47,2 microgrammes alors que le maximum recommandé par l’OMS n’est que de 10. Les villes les plus polluées sont Kachgar et Hotan, au nord-ouest du pays, et le centre industriel au nord de Baoding. À Pékin, le niveau se situe à 35 sur les neuf derniers mois. Seul point positif, le niveaux de pollution a diminué de 10 % par rapport aux tests effectués l’année dernière. Mais cela est loin d’être suffisant : le plan de réduction des émissions de CO2 annoncée par le gouvernement chinois en perspective de la Cop21 ne prévoit d’atteindre un pic qu'autour de 2030. En attendant, les Chinois devront s'équiper de masques.

 

V. P.

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