En 2015, Klépierre a enregistré un cash-flow net courant par action à 2,16 €, supérieur à l'objectif initial, et annonce une progression de 46,4 % de ses revenus locatifs nets à périmètre constant.

Au 31 décembre 2015, Klépierre a enregistré 1 035,0 millions d'euros de revenus locatifs nets de ses centres commerciaux, soit une hausse de +46,4 % à périmètre courant par rapport à 2014. Ils comprennent les revenus locatifs nets supplémentaires de 360,6 millions d'euros provenant des anciens actifs de Corio consolidés depuis le 1er janvier 2015 et la contribution de l’acquisition du centre commercial Plenilunio, à Madrid. Les revenus locatifs nets sont en hausse de 3% en France et en Belgique, « représentant une surperformance de 320 points de base par rapport à l'indexation des loyers (-0,2 %) », précise le groupe. En 2015, Klépierre a réalisé deux importantes acquisitions : Plenilunio pour 375 millions d'euros, et Oslo City, en Norvège, pour 336 millions d'euros. Des arbitrages ont également été signés, pour un montant total de 850 millions d'euros (hors droits), réalisées à leur valeur d'expertise.

 

Perte nette de 499,9 millions

L’intégration de Corio, dont le rachat a été finalisé en mars dernier, a conduit « à la génération de synergies de coûts de 34 millions d'euros en 2015 (19 millions d'euros de synergies de financement et 15 millions d'euros de synergies de frais généraux et administratifs), qui devraient atteindre 67 millions d'euros par an en 2017 ». Pour autant, Laurent Morel, président du directoire, a reconnu avoir enregistré une perte nette de 499,8 millions d'euros due à une dépréciation d'écart d'acquisition de Corio.

Sur l’ensemble de l’année 2015, les chiffres d’affaires des commerçants du groupe sont en progression de + 4,4 % par rapport à 2014 (+3,8 % à périmètre constant hors extensions).   

 

Le coût de la dette en baisse

Le cash-flow net courant part du groupe a atteint 663,1 millions d'euros, soit une progression de 63,1 %. Au 31 décembre 2015, la valeur totale du portefeuille du groupe (hors droits) atteint 22,1 milliards d'euros en part totale et 18,8 milliards d’euros en part groupe. Klépierre fait part d’un endettement net consolidé de 8,9 milliards d'euros, contre 5,3 milliards d'euros au 31 décembre 2014. « Cette hausse est due essentiellement à la consolidation de l'endettement de Corio pour un montant total nominal de 3,2 milliards d'euros. Le ratio loan-to-value est resté stable sur une base pro forma (y compris Corio) par rapport au 31 décembre 2014, à 39,2 % », précise la foncière. Au 31 décembre 2015, la durée moyenne de la dette était de 5,5 ans (contre 5,3 ans au 31 décembre 2014, sur une base pro forma). Le coût moyen de la dette sur la période a continué de baisser pour s’établir à moins de 2,5 %.

 

Un pipeline de 3,6 milliards

Klépierre fait état d’un pipeline de développement de 3,6 milliards d'euros, dont 2 milliards d'euros de projets « engagés et maîtrisés concentrés sur la France, la Belgique, la Scandinavie, l'Italie et les Pays-Bas ». 79 % de ces projets sont des extensions-rénovations, comme les 17 000 mètres carrés d'extension de Val d’Europe, en région parisienne ou du centre commercial Hoog Catharijne, aux Pays-Bas. 21 % de ces projets sont de nouveaux développements, à l’instar du centre commercial Prado, à Marseille, développant 23 000 mètres carrés et dont l’ouverture est prévue au deuxième semestre 2017.  Concernant les perspectives 2016, Klépierre estime que ses revenus locatifs devraient continuer de progresser à périmètre constant. « Les désinvestissements nets effectués en 2015 auront un léger impact sur l’exercice, assure le groupe. Dans ce contexte, Klépierre est raisonnablement confiant dans sa capacité à générer une croissance de son cash-flow net courant comparable à celle de 2015, pour atteindre 2,23 à 2,25 euros par action sur l’année. »

 

 

 

  

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