Fraîchement appelée à la direction générale d’Engie, elle devait devenir la première femme P-DG du CAC 40.

Récemment nommée directrice générale du groupe Engie, c’est elle qui tient les rênes des grands chantiers de transformations stratégiques du groupe. Mais, alors qu’elle était pressentie pour devenir la première femme P-DG du CAC 40, Gérard Mestrallet semble avoir des difficultés à décrocher. Il vient d’être nommé président non exécutif pour deux nouvelles années avec le soutien de Ségolène Royale. Pas de quoi néanmoins freiner l’ambition d’Isabelle Kocher. Nageuse, pianiste et catholique pratiquante, elle se distingue déjà par son parcours scolaire : elle sort diplômée de l’École normale supérieure où elle décroche la première place à l'agrégation de physique avant d’intégrer le corps des Mines comme ingénieure. À 47 ans, cette mère de cinq enfants se lève tous les matins à cinq heures pour travailler avant le petit déjeuner. Discrète et exigeante, elle arrive à Bercy en 1997 pour gérer le budget de la Défense. Déjà remarquée par un proche du cabinet de Lionel Jospin, elle déménage à Matignon pour conseiller le Premier ministre de l’époque sur les stratégies industrielles à adopter. Par la suite, elle arrive à la tête de la Lyonnaise des Eaux, une filiale d’Engie, et entame sons ascension vers les hauteurs : elle refuse la direction d’Areva pour être nommée directrice financière du groupe GDF Suez. Son principal tour de force : alléger le bilan de quinze milliards d’euros en 2013 sans pour autant faire écrouler le cours de l’action.

 

R. T. 

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