Alo que 2009 fut marquée par la baisse des embauches et le gel des salaires, 2010 est une année de traition pour les banquie. Au second semestre 2010, les embauches repartent enfin. Du côté des salaires, l’embellie est plus modérée.

Alors que 2009 fut marquée par la baisse des embauches et le gel des salaires, 2010 est une année de transition pour les banquiers. Au second semestre 2010, les embauches repartent enfin. Du côté des salaires, l’embellie est plus modérée.

 

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La crise n’aura pas modifié la hiérarchie des salaires en banque d’affaires et d’investissement. Dans les banques d’investissement, avec un salaire fixe moyen de 115 000 euros par an, le front office demeure le secteur d’activité le plus rémunérateur. Du côté des banques de réseau, avec un salaire fixe moyen de 75 000 euros par an, ce sont les responsables de gestion des risques qui bénéficient de la meilleure rémunération.
Depuis le début du second semestre 2010, les embauches dans le secteur repartent enfin à la hausse. Mais, même si la reprise est là, les salaires ne s’envolent pas. Il faudra encore un ou deux trimestres avant de résorber le déséquilibre entre offre et demande créé par la crise. Seuls les métiers liés à la conformité et au contrôle sortent du lot. Les établissements bancaires recherchent de plus en plus ce profil et, faute de formation adéquate, les candidats se font rares.


Réouverture du marché de l’emploi
Outre-Atlantique, les banques ont lancé des grands plans de recrutement au cours du premier semestre 2010. JPMorgan Chase a recruté 2 000 personnes, Nomura et Goldman Sachs, 600 chacune, et Deutsche Bank, 414. Les banques françaises étaient également de la partie avec plusieurs dizaines de recrutements planifiés chez Société générale et BNP Paribas. Mais, la reprise, moins forte que prévue, a très rapidement calmé le secteur. L’animation soudaine de l’emploi a surtout profité aux profils confirmés. Les stratégies de recrutement des banques sont principalement orientées vers le renforcement d’activités déjà existantes. Elles recherchent donc des employés expérimentés et performants. Cette réouverture du marché de l’emploi, bien que courte, a permis à certains traders vedettes de négocier des augmentations car ils étaient approchés par des banques concurrentes. Sur les profils qualifiés, les rémunérations globales sont presque revenues au niveau d’avant crise. Aux États-Unis et à Londres, on constate même un retour des bonus et des garanties accordées à la signature d’un contrat de travail. Selon une étude du cabinet Hays, environ 50 % des professionnels de la finance basés aux États-Unis s’attendent à recevoir, au titre de l’année 2010, un bonus plus élevé que l’an passé.
Une tendance qui devrait également apparaître en France. 2011 s’annonce globalement sous de meilleurs auspices, notamment pour les profils de deux à cinq ans d’expérience. Des hausses importantes sont à envisager. Sauf à ce que la reprise trop faible, comme aux états-Unis, viennent gâcher la fête. 

Novembre 2010

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