Pristine se distingue dans plusieurs activités (fiducie, financement, gestion de fonds as a service) dont les fils directeurs sont les financements complexes ou à forts enjeux. Qu’il s’agisse de situations spéciales, de financements in-bonis sécurisés ou de véhicules à forte volumétrie d’actifs ou de flux, la structuration d’une solution alternative repose d’abord sur son potentiel de derisking.

Après un palmarès de transactions de premier plan, le constat est clair : parce que la fiducie organise une dépossession affectée, avec ses nombreuses implications juridiques, réglementaires, comptables ou fiscales, elle demeure un outil relativement complexe et donc plus adapté à des situations à forts enjeux.

Des perspectives d’application inépuisables

Prévue à l’article 2011 du Code ­civil, la capacité de créer un patrimoine autonome bankruptcy-remote en droit français offre des perspectives d’application inépuisables. Si les premières se sont à juste titre concentrées dans le monde du restructuring et des situations spéciales, où le new money n’accepterait d’y être exposé sans garanties robustes, elles ont rapidement émergé vers d’autres sujets dans lesquels Pristine a fait preuve d’une forte capacité d’innovation : sécurisation de financement, monétisation d’actifs, organisation de debt to equity swap, sécurisation de ­supply chain, ­ séquestre de PSE, contrôle de gouvernance, encadrement successoral, etc.

Après un palmarès de transactions réalisées pour des constituants et bénéficiaires de premier plan, le constat est clair : certes, parce qu’elle organise une dépossession affectée, avec ses nombreuses implications juridiques, réglementaires, comptables ou fiscales, la fiducie demeure un outil relativement complexe et donc plus facilement utilisable dans des situations à forts enjeux. À cet égard, sa mise en œuvre requiert un fiduciaire expérimenté et capable d’exécuter la mission qui lui est assignée, incluant la réalisation de la fiducie, dans les cas les plus singuliers. Toutefois, la performance des systèmes développés au fil des années (conformités, ­paiements, intégration comptable etc.) et la récurrence des repeat deals qu’elle induit, permet aussi de converger vers une pratique tarifaire facilitant son acceptation. C’est, en cinq ans, le pari réussi de Pristine : se différencier sur une qualité de structuration et d’exécution supérieure, tout en cherchant le pricing qui facilite l’opération plutôt que de l’ajouter à la liste des contraintes existantes.

À la recherche de fonds atypiques

L’activité de gestion financière de ­Pristine est, elle aussi, née de cette opportunité de structurer un security package en droit français. Les fonds de prêts à l’économie que la société a conçus et gère sont les premiers à avoir institutionnalisé le concept de financement fiduciaire, au bénéfice, d’une part, des PME françaises à la recherche de financements atypiques et, d’autre part, d’investisseurs professionnels qui valorisent la moindre allocation de fonds propres réglementaires offerte par cette approche. Si la suroffre de financement conjoncturelle, sans réelle considération pour le rendement ­ajusté par le risque, freine quelque peu l’adoption du financement fiduciaire à court terme, le savoir-faire acquis est immense et fera toute la différence dans un contexte de remontée des taux et d’écartement de spread de crédit. C’est cette expertise, à l’intersection des rôles de créancier et de fiduciaire, qui est aujourd’hui valorisée par de nombreux clients de Pristine.

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Dans ce même esprit d’innovation, Pristine a développé un département de gestion de fonds as a service, dédié aux professionnels œuvrant au financement de l’économie réelle, mais dans un cadre souvent complexe ou novateur : octroi de prêt, rachat de créance, gestion des sûretés… Ces savoir-faire de la société sont mis au service de véhicules de financement innovants. L’ambition est la même : mettre à disposition du marché des outils permettant le financement des entreprises, avec l’objectif indéfectible de délivrer un couple rendement / risque sensé.

Le savoir-faire du derisking

Cette importante évolution pour la société concrétise, entre autres, le changement de nom de Solutions Fiducie en Pristine. "Si nos capacités de structuration et de gestion se développent depuis déjà longtemps au-delà même de la fiducie, l’ajout d’une nouvelle activité ne fait que renforcer la nécessité d’une présentation plus large. C’était également l’opportunité de personnifier les valeurs chères à l’équipe, notamment son exigence en termes de qualité", souligne Benjamin Raillard. Quant au savoir-faire de derisking, on le retrouve à toutes les étapes de la structuration de tels projets : conformité juridique et réglementaire, outils de gestion performants, capacité de ­traitement de la volumétrie, compétence des équipes, etc.

Quel potentiel pour une telle offre ? ­Selon Renaud Baboin, "la possibilité d’intervenir en qualité de fiduciaire, de mandataire social et de gérant financier au sein d’opérations engageantes et à long terme est un atout majeur. Qu’il s’agisse de créanciers publics, d’une grande banque d’investissement, d’une PME régionale, d’une licorne ou d’une famille au patrimoine composite, nos clients et leurs conseils ont bien compris notre capacité à les accompagner dans leurs besoins de financement et de sécurisation". Particulièrement à un moment où le prix du risque paraît si décoté, il est fondamental que Pristine réponde à leurs besoins en faisant l’hypothèse que cela puisse changer. "Quand, dans n’importe quelle transaction, cette simple idée s’impose, nous recevons le coup de fil. Et cela nous enthousiasme !", conclut Renaud.

Par Renaud Baboin, président et Benjamin Raillard, directeur général. Pristine

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