3 questions à Eric de Bettignies (Advancy)

Un OBO en 2017, un second en 2021 et un nouveau en 2023, en quoi l’ouverture du capital est-elle différente, cette fois-ci ?

L’opération a été différente cette fois-ci car nous avons mandaté la banque d’affaires Vulcain pour une structuration plus sophistiquée avec le soutien de EMZ Partners pour les quasi-fonds propres. Le financement a été complété par une dette senior syndiquée par LCL. Nous avons souhaité élargir davantage le partage de la valeur en ouvrant le capital aux managers. C’est un mécanisme vertueux pour des personnes qui veulent évoluer et dans lesquelles nous avons une entière confiance. Nous sommes une ETI mondiale, nos collaborateurs sont bons, nous souhaitons les faire monter pour grandir ensemble.

Pourquoi était-il important d’ouvrir le capital pour y parvenir ?

La performance, l’état d’esprit et le travail, sont les valeurs d’Advancy et de ceux qui rejoignent le cabinet. Depuis sa création en 1999, nous avons accompagné des évolutions de carrières météoriques, qui ont contribué au développement continu du cabinet. Ouvrir le capital à 40 collaborateurs dès le grade de manager et donc bien au-delà des associés, y compris des personnes clés des équipes support, est un signal de confiance, d’attractivité et cela s’inscrit dans notre plan de croissance international.

Quels sont les projets de développement à l’international ?

En janvier 2023, nous avons ouvert un bureau à Singapour qui vient compléter celui de Shanghai, pour renforcer notre présence en Asie du Sud-Est. Nous voulons promouvoir des partners à l’international dans un horizon proche. Outre-Atlantique, le bureau de New-York créé en 2019 a quadruplé son activité l’année dernière et nous continuerons à le faire monter en puissance dans les prochaines années. En Allemagne, le bureau de Francfort ouvert en 2022 connait une très forte croissance et prévoit déjà de doubler voire tripler ses effectifs dans les deux années à venir.

 

Céline Toni