Désormais sous la houlette de Yardi Systems, le géant du coworking informe que sa restructuration est désormais terminée.

Près de 8 mois après avoir déposé le bilan, WeWork a annoncé mardi 11 juin la fin de sa restructuration. La société n’est donc plus sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. Cette restructuration lui a permis d’éliminer 4 milliards d’euros de dettes et de s’associer avec la compagnie américaine de logiciels de gestion immobilière Yardi Systems. Elle a également bénéficié de l'injection 450 millions de dollars dans l’entreprise de la part groupe japonais SoftBank. Adam Neumann, fondateur de WeWork et candidat à la reprise de la société, avait déclaré fin mai jeter l’éponge.

Ce n’est cependant pas Anant Yardi, discret patron de Yardi Systems, qui prendra le relais de David Tolley à la tête de WeWork. Ce rôle a été confié John Santora, un vétéran de Cushman & Wakefield. Ce dernier a en effet passé 40 ans de sa carrière dans la société de conseil en immobilier, y occupant de nombreux postes de direction. Il était depuis 2020 président de la tri-state-area de New York.

Ce dernier déclare : "Je suis ravi de rejoindre WeWork à ce moment passionnant de l’histoire de l’entreprise. Grâce aux efforts inlassables de l’organisation nous sommes désormais bien placés pour envisager l’avenir avec optimisme et réaliser le potentiel incroyable de cette compagnie. Je crois fermement que le travail flexible n’est désormais plus une option, mais un impératif stratégique pour les compagnies qui veulent maximiser l’efficacité de leur empreinte immobilière".

L'horizon semble donc s'éclaircir un peu pour WeWork. Outre la réduction de sa dette et la levée d’argent frais, la compagnie a réduit de moitié ses obligations de loyers futurs, ce qui devrait lui permettre d’économiser 12 milliards de dollars dans les années à venir. Elle a aussi lourdement réduit son portefeuille immobilier, passant de 770 à 600 sites dans le monde. Reste toutefois à voir si cela sera suffisant alors que le marché de l’immobilier de bureau reste actuellement particulièrement instable.

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