En 2017, de nombreux spécialistes du monde politique estimaient que le macronisme ne survivrait pas. Cinq ans plus tard, il se renforce tandis que les partis traditionnels sont en difficulté. La recomposition est partie pour durer.
Candidats et soutiens se sont exprimés après l’annonce des résultats. Certains ont opté pour l’optimisme et pensent déjà aux législatives, d’autres - les partis historiques - ont accusé le coup.
Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon améliorent leurs scores d’il y a cinq ans. Les partis de gouvernement traditionnels sont foudroyés, un front républicain se dessine : voici ce qu’il faut retenir de ce premier tour.
Interviews, portraits, sondages, actu... Retrouvez l'essentiel de la campagne présidentielle dans ce dossier spécial. Un second est consacré à l'analyse des programmes.
Si Emmanuel Macron et Marine Le Pen disposent d’un électorat plutôt féminin, ce n’est pas le cas d’Éric Zemmour et, dans une moindre mesure, de Valérie Pécresse et Jean-Luc Mélenchon.
Face à 30 000 personnes, samedi, le Président-candidat a défendu son quinquennat, remercié ses soutiens… et tenté de se rendre séduisant aux yeux des sociaux-démocrates. L’occasion, à quelques jours du premier tour, de revenir sur les promesses tenues et celles qui ne l’ont pas été.
Malgré la concurrence d’Éric Zemmour et la fuite de cadres et de militants, le score de Marine Le Pen varie peu depuis 2017. Mieux encore, l’extrémisme du concurrent de Reconquête! la fait passer pour modérée. Seul hic, les deux candidats ont énormément de similitudes.