« La migration Sepa doit rester la préoccupation des entreprises. »
L’entrée en vigueur du Sepa (Single Euro Payments Area ) pour les virements et prélèvements standardisés en union européenne, dans le cadre de l’espace unique de paiement en euros, reste fixée au 1er février 2014, mais une période de transition supplémentaire de six mois vient d’être annoncée par la Commission européenne. Ce qui avait été présenté comme « un simple changement de standard » s’est avéré plus complexe que prévu. Les trois lettres désignant le format XML - eXtended Markup Language - support de la communication Sepa, recèle bien des subtilités. Par exemple, XMLdation, entreprise spécialisée dans le traitement du XML et la communication « Entreprise-Banque-Entreprise », nous apporte ici son expertise.


Décideurs.Pour les néophytes, il est difficile de comprendre le rôle de votre société, pouvez-vous nous l’expliciter ?

Didier Robert. En effet, parler de conformité, de validation, de juste interprétation des communications bancaires, est très technique. Pour faire un parallèle, on dira que ce qui part du point « A » (l’entreprise) doit être communiqué à « B » (la banque) dans un même langage, avec des mots précis, situés exactement sur un schéma rigoureux. Une erreur et l’on ne vous comprendra pas entièrement. Au niveau du paiement, cela signifie que l’opération n’aura pas lieu ! Ensuite, lorsque « B » adressera son message de retour, il est essentiel que « A » le comprenne et l’interprète correctement. XMLdation assure la justesse de cette communication


Décideurs. Qu’y a-t-il de complexe dans cette procédure ?

D. R. En apparence, c’est l’enfance de l’art ! Mais, plus on creuse, plus on trouve des variations et des exceptions. Le Sepa est loin d’être un standard unique. Chaque pays a ses règles et, entre les banques d’un même pays, on trouve des différences. C’est pourquoi nous constatons que plus de 60 % des fichiers XML créés par les entreprises et les éditeurs sont erronés. Cette mesure est le résultat de notre expérience à travers l’Europe. Notre mission est de simplifier et de limiter les tests, de les organiser et de les rendre efficaces. C’est aussi d’assurer l’entretien des règles, la gestion de leur changement, leur évolution. Il est important d’adopter une véritable gestion du XML, à la fois pour les entreprises et les institutions financières. C’est exactement ce que nous apportons. Nous travaillons aussi bien avec de grands groupes bancaires que des plus modestes. Ces banques soulignent que nos services apportent confort et gain de temps en plus d’une excellente réactivité pour leurs clients. Si l’on y songe, une telle solution représente l’économie de milliers d’heures de travail. Pour les entreprises, nous disposons de solutions rapides quel que soit le pays dans lequel elles sont actives. Nous leur permettons d’effectuer des tests précis avant de communiquer avec leurs banques. Souvent cela suffit.


Décideurs. Plus concrètement, comment ça fonctionne-t-il ?

D. R. Toutes les règles de validation et de conformité sont logées sur une plate-forme accessible 24/24h. Les utilisateurs y valident leurs fichiers en fonction des spécificités locales et bancaires. Ils reçoivent immédiatement un rapport précis de diagnostic de leurs fichiers et peuvent corriger leurs fichiers, si nécessaire.


Décideurs. Vous nous avez parlé d’un service de validation aux normes françaises, soit celles du CFONB (Comité français d’organisation et de normalisation bancaires)…

D. R. Pour les entreprises françaises, nous disposons d’une solution de validation adaptée au marché français. Cette solution permet aux entreprises de se conformer aux normes CFONB en un temps record. Ensuite, les entreprises peuvent envoyer le fichier corrigé à leur(s) banque(s). Il se peut que des modifications mineures soient encore à apporter, mais 95 % du travail sera fait.

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