Le parti de Marine Le Pen voulait frapper un grand coup en remportant au moins une région et en s’imposant comme principale force d’opposition dans la majorité des conseils régionaux. Mais le RN s’est pris les pieds dans le tapis. Autopsie d’une contre-performance.
Un Xavier Bertrand qui parle comme un président, un RN qui fait une nouvelle fois chou blanc, une abstention record : voici les principaux éléments à retenir de ce second tour.
Le principal perdant du premier tour des élections régionales est le Rassemblement national. C’est bien simple, entre 2015 et 2021, le parti d’extrême droite a très fortement chuté dans toutes les régions. La preuve en infographie.
Bien qu’habituée à accompagner des deuils en tant que femme rabbin, Delphine Horvilleur ne peut que constater la finitude du langage quand il s’agit de parler de la mort à ceux qui restent. L’histoire de l’humanité et les textes sacrés apportent des pistes de réflexion à ceux qui voudraient apprendre à vivre avec leurs fantômes.
Un RN au plus bas, des sortants qui améliorent tous leurs scores, des "présidentiables potentiels" LR aux résultats satisfaisants, une majorité qui ne devrait pas remporter une seule région... Voici ce qu'il faut retenir du premier tour.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est le grandissime favori à sa réélection : jeunes, seniors, CSP+, villes, campagnes… C’est bien simple, l’ancien président de LR est en tête pratiquement partout. De quoi rêver à un come back tonitruant ?
Julien Bayou très haut chez les jeunes mais inexistant chez les retraités, Valérie Pécresse solide partout et très forte chez les plus âgés, Audrey Pulvar d’une faiblesse abyssale, un RN premier dans les catégories populaires : voici quelques chiffres pour mieux comprendre les régionales en Ile-de-France.