«?Il est primordial de baser nos convictions ou actions sur des arguments chiffrés?»
Denis Musson, directeur juridique, Imerys, président, Cercle Montesquieu
Décideurs. Sous quels signes débute votre mandat de président ?
Denis Musson. Mon mandat s’inscrit dans la continuité de mon engagement depuis 2009 dans les différentes activités du Cercle, d’abord comme membre de son conseil, puis en qualité de vice-président. Nous encourageons l’esprit collectif et viserons à accroître l’implication du plus grand nombre de membres dans la vie de l’association. Nous souhaitons déconcentrer la fonction de président et de son bureau pour offrir à tous les administrateurs et aux membres intéressés la faculté d’agir et de porter nos projets communs. Au cœur de ces derniers, la promotion de la fonction du directeur juridique et une meilleure visibilité du Cercle Montesquieu et de ses réalisations. Avec le nouveau conseil (encadré ci-contre), nous allons déterminer les objectifs prioritaires de l’association et établir un planning prévisionnel des actions visant à les mettre en œuvre. Le bureau sera pour cela très sollicité. Il essaiera de donner l’impulsion politique nécessaire au dynamisme de l’association.
Décideurs. Si l’organisation est décentralisée, l’ADN de l’association est quant ? lui resserré. Quelles en sont les caractéristiques ?
D. M. Nous sommes une association au service des directeurs juridiques. À cette fin, nous poursuivons notre action pour que cette fonction soit davantage reconnue au sein de l’entreprise et promue auprès des autres parties prenantes. Le legal privilege restera bien sûr au centre de nos préoccupations, mais notre ambition a toujours été et restera le rapprochement des professions d’avocat et de juriste d’entreprise. Ce débat, mené depuis des décennies et maintenant épuisé, ne peut déboucher que d’un accord entre les professions elles-mêmes. Nous y sommes prêts, sans négliger de renforcer la structuration des professionnels du droit exerçant en entreprise.
Nous souhaiterions lancer avec l’ordre des avocats de Paris une étude approfondie sur le poids économique des avocats et juristes au service de l’entreprise. Il est primordial de baser nos convictions ou actions sur des arguments chiffrés. Cela contribuerait de manière plus générale à la défense des intérêts économiques de la profession, la promotion du droit et des professionnels du droit en France dans un environnement international de plus en plus concurrentiel. L’un des enjeux de la promotion de la fonction juridique interne des entreprises en France réside aussi dans la reconnaissance de son poids économique dans le secteur d’activité du droit et de sa compétitivité.
Décideurs. Vers quelles autres voies pourraient se diriger votre mandat ?
D. M. Nos projets sont nombreux. Le Cercle Montesquieu doit rester un lieu d’échanges et de networking entre les adhérents et leurs homologues. Là réside l’essence même d’un cercle. Nous sommes en pleine refonte de notre site internet pour disposer d’un outil performant de partage et de diffusion de l’information entre nos membres, notamment concernant les travaux de nos commissions, ainsi que de représentation externe de l’association. Certains événements seront l’occasion de donner une meilleure visibilité à notre profession, aux projets et aux convictions du Cercle. L’association a également vocation à être l’interlocuteur privilégié et reconnu de toutes les parties prenantes sur les sujets ou évolutions juridiques qui touchent les entreprises françaises et ce dans le contexte international où elles évoluent. Nous souhaitons favoriser les échanges avec les autres associations ou organisations des professionnels du droit, du patronat ainsi que les autorités administratives et judiciaires. Multiplier les actions communes du Cercle avec celles-ci, de manière ciblée et sélective, devrait accroître la portée et l’efficacité de ces actions et éviter des duplications d’efforts.
Le Cercle veut enfin contribuer activement à la formation des actuels et futurs directeurs juridiques. Elle doit comprendre un volet sur l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leur fonction, à mettre en œuvre en étroite collaboration avec l’AFJE et l’Ecla. À travers la formation, c’est l’excellence de la profession que nous souhaitons promouvoir de manière générale et récompenser tous ceux qui y contribuent par leurs réalisations.
Les membres du nouveau conseil d’administration du Cercle Montesquieu
> Béatrice Bihr (118218 Le numéro)
> Antoine Burin des Roziers
> Jean-Pierre Charlet (Gemalto)
> Yannick Chalmé (L’Oréal)
> Fabienne Clarac Huyghues-Despointes (Stago)
> Stéphane Collinet (CIT)
> Thibault Delorme (Lagardère)
> Dominique Durand (Samse)
> Nicolas Guérin (France Télécom)
> Pierre Laporte (Alstom Grid)
> Claire Olive-Lorthioir (Oracle)
> Jérôme Perlemuter
(Ligue de football professionnel)
> Céleste Thomasson (Safran)
Denis Musson. Mon mandat s’inscrit dans la continuité de mon engagement depuis 2009 dans les différentes activités du Cercle, d’abord comme membre de son conseil, puis en qualité de vice-président. Nous encourageons l’esprit collectif et viserons à accroître l’implication du plus grand nombre de membres dans la vie de l’association. Nous souhaitons déconcentrer la fonction de président et de son bureau pour offrir à tous les administrateurs et aux membres intéressés la faculté d’agir et de porter nos projets communs. Au cœur de ces derniers, la promotion de la fonction du directeur juridique et une meilleure visibilité du Cercle Montesquieu et de ses réalisations. Avec le nouveau conseil (encadré ci-contre), nous allons déterminer les objectifs prioritaires de l’association et établir un planning prévisionnel des actions visant à les mettre en œuvre. Le bureau sera pour cela très sollicité. Il essaiera de donner l’impulsion politique nécessaire au dynamisme de l’association.
Décideurs. Si l’organisation est décentralisée, l’ADN de l’association est quant ? lui resserré. Quelles en sont les caractéristiques ?
D. M. Nous sommes une association au service des directeurs juridiques. À cette fin, nous poursuivons notre action pour que cette fonction soit davantage reconnue au sein de l’entreprise et promue auprès des autres parties prenantes. Le legal privilege restera bien sûr au centre de nos préoccupations, mais notre ambition a toujours été et restera le rapprochement des professions d’avocat et de juriste d’entreprise. Ce débat, mené depuis des décennies et maintenant épuisé, ne peut déboucher que d’un accord entre les professions elles-mêmes. Nous y sommes prêts, sans négliger de renforcer la structuration des professionnels du droit exerçant en entreprise.
Nous souhaiterions lancer avec l’ordre des avocats de Paris une étude approfondie sur le poids économique des avocats et juristes au service de l’entreprise. Il est primordial de baser nos convictions ou actions sur des arguments chiffrés. Cela contribuerait de manière plus générale à la défense des intérêts économiques de la profession, la promotion du droit et des professionnels du droit en France dans un environnement international de plus en plus concurrentiel. L’un des enjeux de la promotion de la fonction juridique interne des entreprises en France réside aussi dans la reconnaissance de son poids économique dans le secteur d’activité du droit et de sa compétitivité.
Décideurs. Vers quelles autres voies pourraient se diriger votre mandat ?
D. M. Nos projets sont nombreux. Le Cercle Montesquieu doit rester un lieu d’échanges et de networking entre les adhérents et leurs homologues. Là réside l’essence même d’un cercle. Nous sommes en pleine refonte de notre site internet pour disposer d’un outil performant de partage et de diffusion de l’information entre nos membres, notamment concernant les travaux de nos commissions, ainsi que de représentation externe de l’association. Certains événements seront l’occasion de donner une meilleure visibilité à notre profession, aux projets et aux convictions du Cercle. L’association a également vocation à être l’interlocuteur privilégié et reconnu de toutes les parties prenantes sur les sujets ou évolutions juridiques qui touchent les entreprises françaises et ce dans le contexte international où elles évoluent. Nous souhaitons favoriser les échanges avec les autres associations ou organisations des professionnels du droit, du patronat ainsi que les autorités administratives et judiciaires. Multiplier les actions communes du Cercle avec celles-ci, de manière ciblée et sélective, devrait accroître la portée et l’efficacité de ces actions et éviter des duplications d’efforts.
Le Cercle veut enfin contribuer activement à la formation des actuels et futurs directeurs juridiques. Elle doit comprendre un volet sur l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leur fonction, à mettre en œuvre en étroite collaboration avec l’AFJE et l’Ecla. À travers la formation, c’est l’excellence de la profession que nous souhaitons promouvoir de manière générale et récompenser tous ceux qui y contribuent par leurs réalisations.
Les membres du nouveau conseil d’administration du Cercle Montesquieu
> Béatrice Bihr (118218 Le numéro)
> Antoine Burin des Roziers
> Jean-Pierre Charlet (Gemalto)
> Yannick Chalmé (L’Oréal)
> Fabienne Clarac Huyghues-Despointes (Stago)
> Stéphane Collinet (CIT)
> Thibault Delorme (Lagardère)
> Dominique Durand (Samse)
> Nicolas Guérin (France Télécom)
> Pierre Laporte (Alstom Grid)
> Claire Olive-Lorthioir (Oracle)
> Jérôme Perlemuter
(Ligue de football professionnel)
> Céleste Thomasson (Safran)