Mouvement aux revendications diverses, de la suppression de l'écotaxe à la sauvegarde de l'emploi, en passant par le ras-le-bol fiscal, les « bonnets rouges » battent le pavé et appellent à une grande manifestation le 30 novembre prochain. Qui sont les soutiens et détracteurs de cette fronde ?
Qui est derrière les « bonnets rouges » ?
Mouvement aux revendications diverses, de la suppression de l'écotaxe à la sauvegarde de l'emploi, en passant par le ras-le-bol fiscal, les « bonnets rouges » battent le pavé et appellent à une grande manifestation le 30 novembre prochain. C’est Thierry Merret, président de la branche du Finistère de la FNSEA, qui a initié le port du bonnet rouge dans cette fronde. À l’origine constitués des salariés des abattoirs Gad – ces derniers se sont depuis désolidarisés du mouvement –, ils sont aujourd’hui le symbole de la grogne sociale bretonne contre les plans sociaux en Bretagne et ailleurs, la crise en générale, la politique du gouvernement, etc. Ils revendiquent par ailleurs la destruction des portiques écotaxe et des radars routiers. Sur sa page twitter, le groupe affiche : « Luttez contre le matraquage fiscal en France, rejoignez la #révolte des Bonnets Rouges ! Collectif de citoyens libres, de Bretagne et d'ailleurs. #BonnetsRouges ».
Le 8 novembre dernier, un sondage BVA pour i>télé et Le Parisien indique que 57 % des Français interrogés considèrent qu’il est temps d’arrêter les manifestations et de négocier. En revanche, 40 % se disent favorables à la poursuite du mouvement afin de « maintenir la pression sur le gouvernement ».
Ils les ont soutenus ou les soutiennent :
- Christian Troadec (maire divers gauche), chef de file du mouvement.
- Ségolène Royal (PS) : « C’est une révolte citoyenne, une demande de compréhension de l’état du pays et de la façon dont on s’en sort. »
- Jean-Marie Le Pen (FN) : « Je suis breton, mais surtout conscient de l’angoisse d'une province un peu excentrée. »
- Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) : « La protestation des bonnets rouges contre la façon dont l’écotaxe allait être appliquée en Bretagne peut se comprendre et a permis d’ouvrir un dialogue sur le pacte d’avenir pour la Bretagne. »
- Marc Le Fur (député UMP)
- 57 % des sympathisants de droite sont favorables à la poursuite du mouvement (sondage BVA)
Ils ne les soutiennent pas ou plus :
- Le gouvernement : « Il ne s'agit pas de la bonne méthode. »
- Xavier Beulin (FNSEA) : « Il y a un moment pour manifester, il est un moment pour discuter. »
- Ségolène Royal : « Mise au point : ma réponse diffusée dimanche sur C+ à une question sur les bonnets rouges a été enregistrée vendredi avant les actions d'escalade de samedi. Il faut entendre les inquiétudes citoyennes qui s'expriment pacifiquement et y apporter des solutions. Mais les destructions de biens publics n'ont rien de citoyen et ne peuvent être cautionnées. »
- Kader Arif (ministre délégué aux Anciens Combattants) : « Il n’est pas possible d’entretenir ce climat presque insurrectionnel.»
- Laurent Grandguillaume (député PS) : « Une nouvelle bêtise affligeante. »
- Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) : « Cette protestation pouvait se comprendre. Ce qui n’est pas acceptable c'est le vandalisme, lorsqu’on détruit des radars on s’attaque au bien public, on ne sert pas sa cause. »
- Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture) : « La révolte des Bonnets rouges en 1675 a débouché sur à peu près deux siècles et demi de déclin pour la Bretagne. Ce qu’on est venus dire, c’est qu’après ce qui s’est passé avec les Bonnets rouges, nous, c’est le rebond, pas dans deux siècles, c’est tout de suite. »
- Jean-Luc Mélenchon (parti de gauche) : « Les salariés des départements bretons ne doivent pas se tromper de colère ! Ils ne doivent pas aller baiser la main qui les frappe. Ils doivent manifester à Carhaix avec leurs syndicats de salariés et leur classe, leur camp, leur famille. S'ils aiment les symboles historiques, les Bretons qui réfléchissent préfèreront se souvenir de leurs ancêtres qui déclenchèrent la grande révolution de 1789 contre les privilèges des riches et créèrent le club des jacobins plutôt que de marcher derrière les saigneurs de leur époque ! »
- Thierry Gourlay (secrétaire régional de la CGT) : « Il s’agit d’un mouvement de patrons qui manipulent les salariés. »
- Pascal Canfin (ministre délégué au Développement) : « Je le dis en tant qu'écologiste et en tant que membre du gouvernement : l'écotaxe sera appliquée. »
- 80 % des sympathisants de gauche disent stop au mouvement (sondage BVA).
Le 8 novembre dernier, un sondage BVA pour i>télé et Le Parisien indique que 57 % des Français interrogés considèrent qu’il est temps d’arrêter les manifestations et de négocier. En revanche, 40 % se disent favorables à la poursuite du mouvement afin de « maintenir la pression sur le gouvernement ».
Ils les ont soutenus ou les soutiennent :
- Christian Troadec (maire divers gauche), chef de file du mouvement.
- Ségolène Royal (PS) : « C’est une révolte citoyenne, une demande de compréhension de l’état du pays et de la façon dont on s’en sort. »
- Jean-Marie Le Pen (FN) : « Je suis breton, mais surtout conscient de l’angoisse d'une province un peu excentrée. »
- Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) : « La protestation des bonnets rouges contre la façon dont l’écotaxe allait être appliquée en Bretagne peut se comprendre et a permis d’ouvrir un dialogue sur le pacte d’avenir pour la Bretagne. »
- Marc Le Fur (député UMP)
- 57 % des sympathisants de droite sont favorables à la poursuite du mouvement (sondage BVA)
Ils ne les soutiennent pas ou plus :
- Le gouvernement : « Il ne s'agit pas de la bonne méthode. »
- Xavier Beulin (FNSEA) : « Il y a un moment pour manifester, il est un moment pour discuter. »
- Ségolène Royal : « Mise au point : ma réponse diffusée dimanche sur C+ à une question sur les bonnets rouges a été enregistrée vendredi avant les actions d'escalade de samedi. Il faut entendre les inquiétudes citoyennes qui s'expriment pacifiquement et y apporter des solutions. Mais les destructions de biens publics n'ont rien de citoyen et ne peuvent être cautionnées. »
- Kader Arif (ministre délégué aux Anciens Combattants) : « Il n’est pas possible d’entretenir ce climat presque insurrectionnel.»
- Laurent Grandguillaume (député PS) : « Une nouvelle bêtise affligeante. »
- Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) : « Cette protestation pouvait se comprendre. Ce qui n’est pas acceptable c'est le vandalisme, lorsqu’on détruit des radars on s’attaque au bien public, on ne sert pas sa cause. »
- Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture) : « La révolte des Bonnets rouges en 1675 a débouché sur à peu près deux siècles et demi de déclin pour la Bretagne. Ce qu’on est venus dire, c’est qu’après ce qui s’est passé avec les Bonnets rouges, nous, c’est le rebond, pas dans deux siècles, c’est tout de suite. »
- Jean-Luc Mélenchon (parti de gauche) : « Les salariés des départements bretons ne doivent pas se tromper de colère ! Ils ne doivent pas aller baiser la main qui les frappe. Ils doivent manifester à Carhaix avec leurs syndicats de salariés et leur classe, leur camp, leur famille. S'ils aiment les symboles historiques, les Bretons qui réfléchissent préfèreront se souvenir de leurs ancêtres qui déclenchèrent la grande révolution de 1789 contre les privilèges des riches et créèrent le club des jacobins plutôt que de marcher derrière les saigneurs de leur époque ! »
- Thierry Gourlay (secrétaire régional de la CGT) : « Il s’agit d’un mouvement de patrons qui manipulent les salariés. »
- Pascal Canfin (ministre délégué au Développement) : « Je le dis en tant qu'écologiste et en tant que membre du gouvernement : l'écotaxe sera appliquée. »
- 80 % des sympathisants de gauche disent stop au mouvement (sondage BVA).