C’est l’un des instigateurs du rachat de Keytrade Bank, leader de la banque en ligne en Belgique. Et c’est un pur produit de la maison Crédit mutuel Arkéa. En deux décennies, Ronan Le Moal a façonné par endroit le nouveau visage 2.0 de la banque française désormais estampillée « geek » dans la catégorie « open innovation ». À 43 ans, le directeur général breton féru de tech n’a pas son pareil pour détecter les pépites du numérique français. Son aura auprès des entrepreneurs est bien réelle. Son flair aiguisé n’a d’égal que la finesse de son jugement prédictif. Mais qu’est-ce qui fait mouliner ce financier hors norme ?
Si pour Rose Ouahba les politiques non conventionnelles menées par les banques centrales ont répondu en partie aux attentes, elles ont également créé de fortes distorsions en termes de valorisation d'actif et conduit les investisseurs à prendre davantage de risque dans la quête de rendements plus élevés.
Le gérant de Tikehau Investment Management demeure très dubitatif sur l’opportunité d’investir sur le marché des obligations convertibles. Le prix de ces titres lui paraît, en effet, bien trop élevé. Il souligne ainsi que « les valorisations sont aujourd’hui très loin des planchers obligataires censés protéger les investisseurs. Cet univers étant très restreint, la forte demande des derniers mois a fait monter les prix de manière très importante. »
Le gérant d'Auris Gestion Privée nous dévoile ses bonnes opportunités d’investissements. Sur le marché obligataire, le segment des CoCos bancaires a sa préférence avec notamment les titres perpétuels « additional tier one » émis par la BNP, dont le rendement annuel s’établit à près de 6 %. Côté actions, des entreprises américaines du secteur de la technologie et des innovations comme Apple, Amazon ou eBay sont également très appréciées.
Spécialiste des pays émergents, Bruno Vanier revient sur une année boursière très chaotique. Il souligne à ce titre que la chute des différents indices émergents, en grande partie due à l'effondrement des cours des matières premières, ne doit pas faire oublier que certaines entreprises ont su tirer parti des transformations profondes de leurs économies.