L’année qui s’achève a été riche en petites phrases politiques. Si certaines peuvent porter à sourire par leur maladresse ou leur amateurisme, d’autres sont révélatrices d’une pensée populiste voire anti-républicaine.
Une dizaine de membres du gouvernement, une cinquantaine de parlementaires et des élus locaux s’échinent à faire triompher la social-démocratie au sein de la majorité. Objectif : faire d’Emmanuel Macron un DSK amélioré et non un Sarkozy numéro 2.
Libéralisme économique mais État protecteur, libéralisme sur le plan des mœurs mais attachement aux valeurs traditionnelles. Progressiste mais moderne, européen mais patriote. Le "en même temps" est un art difficile mais nécessaire que Valéry Giscard d’Estaing a parfaitement incarné.
Le documentaire Hold Up ou les articles révélant un racisme d’État montrent que les États-Unis n’ont pas le monopole des fake news. Un danger qui alarme jusqu’à l’Élysée. Et pour cause, rumeurs et fausses nouvelles constituent un péril pour la démocratie.
Dans sa déclaration du 24 novembre, le président de la République a esquissé le scénario d'une sortie progressive de la crise sanitaire. Trois dates sont stratégiques : 28 novembre, 15 décembre et 20 janvier.
Alors que Donald Trump continue à exacerber les divisions au sein de l’opinion américaine en persistant à accuser son successeur de fraude, celui-ci pourrait trouver dans la crise et l’urgence nationale qu’elle représente un allié inattendu pour servir son ambition de réunifier le pays.
Malgré sa défaite, Donald Trump s’emploie à alimenter les divisions au sein de l’opinion. Une stratégie qui, pour le président sortant, viserait avant tout à préparer la suite.