Souhaitant grandir vite à l'international, l'entreprise du nord de la France a retenu cinq dossiers d'investissement dont quatre en provenance de l'étranger.

Hébergeant dix-huit millions d'applications web pour des revenus de 254 millions d'euros – en croissance annuelle de 20 % –, OVH a désormais de quoi attirer les plus beaux investisseurs de la planète. L'augmentation de capital évoquée est de 300 millions d'euros, ce qui valoriserait l'entreprise à environ 1,5 milliard d'euros (dix fois son Ebitda). Au rang des financiers qui ont été retenus pour soutenir le développement du groupe contrôlé par la famille Klaba se trouvent quatre étrangers et un français : Warburg Pincus, KKR-Towerbrook, Goldman Sachs, la Caisse de Dépôt et Placement du Québec et la holding des Mulliez, AFM. Autant de noms prestigieux qui ciblent l'un des plus grands succès de la French Tech. Pour OVH, c'est l'occasion de réaliser son premier tour de table alors qu'il avait jusqu'ici privilégié l'endettement afin de rester seul maître à bord du navire. Pas d'inquiétude pour autant puisqu'il reçoit le soutien de multiples financiers et s'évite la présence d'un minoritaire trop important. Encore loin des géants Amazon et Microsoft dans le domaine du cloud (plus de dix milliards d'euros de CA sur ce segment), la pépite roubaisienne vise un milliard d'euros de revenus d'ici à 2020. La construction de douze nouveaux data centers devrait l'aider à atteindre cet objectif.

 

FS

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