" l’un de point de notre stratégie se décline sur un redéploiement géographique vers des zones à plus forte croissance"
Interview avec Marc Urbany, Président Vision IT
Décideurs. En 2014, Vision IT Group fête ses treize ans. Depuis 2001, comment a évolué le marché de la prestation informatique ?
Marc Urbany. Le marché de la prestation informatique a effectivement fortement évolué. Cette période a été chahutée par une succession de graves crises économiques, en particulier en Europe, ce qui a incité les grandes entreprises, nos clients, à modifier leurs procédures d’achat. La constitution de listes de fournisseurs privilégiés par les services Achats s’est quasiment généralisée. La conséquence s’est traduite par un durcissement des conditions d’achat auquel il a fallu s’adapter, avec notamment une nécessaire amélioration de la productivité.
Les entreprises de notre taille se sont lancées dans l’industrialisation de leur offre, avec une plus forte valeur ajoutée et une spécialisation, permettant une meilleure lisibilité de leurs savoir-faire.
Cette période a également vu l’émergence de nouveaux paradigmes liés à l’arrivée du cloud computing, la montée en puissance de l’utilisation des smartphones, du commerce électronique et des réseaux sociaux, à la fois en tant qu’outil de communication, de lobbying, de recrutement, et sûrement bientôt dans le monde des affaires.
Marc Urbany Décideurs. Quelle est votre stratégie pour rester compétitif dans un marché très concurrentiel ?
M.U. Dans ce contexte ultra-compétitif, nous avons défini un plan stratégique sur trois ans appelé Next vision. Il se décline autour de quatre principaux axes : tout d’abord, une nouvelle organisation avec trois zones stratégiques (une zone francophone : France, Belgique, Luxembourg. Une zone Nord-Sud : Pays-Bas, Espagne, Portugal, Panama, Italie. Une zone germanophone : Allemagne). Le deuxième axe est centré sur de nouvelles méthodes commerciales (assistance technique groupée, centres de services, intégration de solutions, projets avec engagements de résultats, etc.). De nouvelles offres autour de trois lignes de métiers (Vision Consulting, Vision SQM et Vision IT), constituent le troisième axe. Et pour finir nous effectuons un redéploiement géographique vers des zones à plus forte croissance. Dans ce contexte, nous avons ouvert des filiales à Panama et en Algérie.
Ce plan est accompagné d’une réorganisation interne visant à regrouper certaines filiales pour simplifier l’organisation générale du groupe et optimiser les frais de fonctionnement, permettant ainsi de réaliser des économies d’échelle.
Décideurs. La particularité du groupe repose sur son organisation en réseau. Pourriez-vous nous expliquer comment fonctionne une grid company ?
M.U. Il s’agit d’un fonctionnement en réseau que l’on a appelé grid company par analogie avec les réseaux électriques qui produisent la même qualité de services quel que soit le point de connexion. Cette méthode suit trois orientations. Premièrement, la conquête de nouveaux clients grâce à des offres différenciatrices. Vient ensuite la cross-fertilisation entre les différentes sociétés. L’organisation du groupe consiste en une mise en commun des expertises de chaque filiale afin de proposer à nos clients une offre globale enrichie du savoir-faire disponible dans les dix pays. Chaque entité du groupe est ainsi en mesure de proposer toutes les offres du réseau auprès des grands comptes européens. Par exemple, les Pays-Bas sont spécialisés en cloud computing, la France en industrialisation de la production informatique, l’Espagne en business intelligence, etc. Dernier point, le déploiement géographique pour l’acquisition de nouveaux savoir-faire et pour un rééquilibrage de nos activités vers des pays à plus forte croissance. C’est grâce à cette ligne que nous sommes aujourd’hui présents au Panama dont l’activité démarre très bien avec des contrats significatifs avec la police nationale, la Sécurité sociale, l’Université de Panama et les assurances Mapfre. Nous avons également démarré nos activités en Algérie avec un premier contrat.
Décideurs. Pour quels types de clients intervenez-vous ?
M.U. Nous intervenons essentiellement auprès des grands comptes. Le revenu produit par notre Top 20 des clients représente environ 55% de notre chiffre d’affaires.
De plus, chaque année, nous ouvrons de nouveaux comptes clients et obtenons de nouveaux contrats cadre. C’est notre force : nous avons plus de 100 contrats cadre avec de grands donneurs d’ordre. Pour une entreprise de notre taille c’est considérable et nous en sommes très fiers !
Nous sommes présents dans tous les secteurs d’activité. Nous réalisons 31% de notre chiffre d’affaires dans la banque, 29% dans l’industrie, 15% dans l’administration, et 11% dans l’énergie, secteur dans lequel nous progressons d’ailleurs fortement.
Décideurs. Quels sont les chantiers pour 2014 ?
M.U. Ils sont nombreux avec la suite de la mise en application de notre plan Next vision, avec pour objectif, d’être un des leaders dans l'amélioration de la qualité et de la performance des systèmes d'information. Cette stratégie est basée sur la cohérence et le déploiement en 2014 de nos offres différenciatrices à savoir : le Vision Consulting Group (conseil pour l’alignement des besoins des métiers de nos clients avec le système d'information) ; le Vision SQM (Software Quality Management) qui constitue une mise en œuvre des outils de contrôle qualité des développements informatiques, automatisation des mesures et des tests, et analyse de la performance des systèmes d’information. Et pour finir, le Vision IT (industrialisation et automatisation, qui correspond à des prestations d’industrialisation des développements informatiques, d’automatisation de la mise en production, de suivi et de gestion de la production, sous la forme de centres de services, externalisés ou non.
Marc Urbany. Le marché de la prestation informatique a effectivement fortement évolué. Cette période a été chahutée par une succession de graves crises économiques, en particulier en Europe, ce qui a incité les grandes entreprises, nos clients, à modifier leurs procédures d’achat. La constitution de listes de fournisseurs privilégiés par les services Achats s’est quasiment généralisée. La conséquence s’est traduite par un durcissement des conditions d’achat auquel il a fallu s’adapter, avec notamment une nécessaire amélioration de la productivité.
Les entreprises de notre taille se sont lancées dans l’industrialisation de leur offre, avec une plus forte valeur ajoutée et une spécialisation, permettant une meilleure lisibilité de leurs savoir-faire.
Cette période a également vu l’émergence de nouveaux paradigmes liés à l’arrivée du cloud computing, la montée en puissance de l’utilisation des smartphones, du commerce électronique et des réseaux sociaux, à la fois en tant qu’outil de communication, de lobbying, de recrutement, et sûrement bientôt dans le monde des affaires.
Marc Urbany Décideurs. Quelle est votre stratégie pour rester compétitif dans un marché très concurrentiel ?
M.U. Dans ce contexte ultra-compétitif, nous avons défini un plan stratégique sur trois ans appelé Next vision. Il se décline autour de quatre principaux axes : tout d’abord, une nouvelle organisation avec trois zones stratégiques (une zone francophone : France, Belgique, Luxembourg. Une zone Nord-Sud : Pays-Bas, Espagne, Portugal, Panama, Italie. Une zone germanophone : Allemagne). Le deuxième axe est centré sur de nouvelles méthodes commerciales (assistance technique groupée, centres de services, intégration de solutions, projets avec engagements de résultats, etc.). De nouvelles offres autour de trois lignes de métiers (Vision Consulting, Vision SQM et Vision IT), constituent le troisième axe. Et pour finir nous effectuons un redéploiement géographique vers des zones à plus forte croissance. Dans ce contexte, nous avons ouvert des filiales à Panama et en Algérie.
Ce plan est accompagné d’une réorganisation interne visant à regrouper certaines filiales pour simplifier l’organisation générale du groupe et optimiser les frais de fonctionnement, permettant ainsi de réaliser des économies d’échelle.
Décideurs. La particularité du groupe repose sur son organisation en réseau. Pourriez-vous nous expliquer comment fonctionne une grid company ?
M.U. Il s’agit d’un fonctionnement en réseau que l’on a appelé grid company par analogie avec les réseaux électriques qui produisent la même qualité de services quel que soit le point de connexion. Cette méthode suit trois orientations. Premièrement, la conquête de nouveaux clients grâce à des offres différenciatrices. Vient ensuite la cross-fertilisation entre les différentes sociétés. L’organisation du groupe consiste en une mise en commun des expertises de chaque filiale afin de proposer à nos clients une offre globale enrichie du savoir-faire disponible dans les dix pays. Chaque entité du groupe est ainsi en mesure de proposer toutes les offres du réseau auprès des grands comptes européens. Par exemple, les Pays-Bas sont spécialisés en cloud computing, la France en industrialisation de la production informatique, l’Espagne en business intelligence, etc. Dernier point, le déploiement géographique pour l’acquisition de nouveaux savoir-faire et pour un rééquilibrage de nos activités vers des pays à plus forte croissance. C’est grâce à cette ligne que nous sommes aujourd’hui présents au Panama dont l’activité démarre très bien avec des contrats significatifs avec la police nationale, la Sécurité sociale, l’Université de Panama et les assurances Mapfre. Nous avons également démarré nos activités en Algérie avec un premier contrat.
Décideurs. Pour quels types de clients intervenez-vous ?
M.U. Nous intervenons essentiellement auprès des grands comptes. Le revenu produit par notre Top 20 des clients représente environ 55% de notre chiffre d’affaires.
De plus, chaque année, nous ouvrons de nouveaux comptes clients et obtenons de nouveaux contrats cadre. C’est notre force : nous avons plus de 100 contrats cadre avec de grands donneurs d’ordre. Pour une entreprise de notre taille c’est considérable et nous en sommes très fiers !
Nous sommes présents dans tous les secteurs d’activité. Nous réalisons 31% de notre chiffre d’affaires dans la banque, 29% dans l’industrie, 15% dans l’administration, et 11% dans l’énergie, secteur dans lequel nous progressons d’ailleurs fortement.
Décideurs. Quels sont les chantiers pour 2014 ?
M.U. Ils sont nombreux avec la suite de la mise en application de notre plan Next vision, avec pour objectif, d’être un des leaders dans l'amélioration de la qualité et de la performance des systèmes d'information. Cette stratégie est basée sur la cohérence et le déploiement en 2014 de nos offres différenciatrices à savoir : le Vision Consulting Group (conseil pour l’alignement des besoins des métiers de nos clients avec le système d'information) ; le Vision SQM (Software Quality Management) qui constitue une mise en œuvre des outils de contrôle qualité des développements informatiques, automatisation des mesures et des tests, et analyse de la performance des systèmes d’information. Et pour finir, le Vision IT (industrialisation et automatisation, qui correspond à des prestations d’industrialisation des développements informatiques, d’automatisation de la mise en production, de suivi et de gestion de la production, sous la forme de centres de services, externalisés ou non.