Le projet de la ville de Paris est finalement approuvé par la justice
Stade Jean Bouin: la justice confirme la légalité du permis de construire
Double victoire pour la ville : le 6 juillet dernier, le tribunal administratif de Paris et la Cour administrative d’appel ont rejeté les recours dirigés contre les permis de construire de l’hippodrome de Longchamp et du stade Jean Bouin, dans le XVIe arrondissement. Annoncé en 2009, ce dernier a pour objectif d’agrandir et de moderniser les infrastructures, en démolissant l’équipement omnisport. À terme, un stade de rugby verra le jour, aux côtés de galeries marchandes. 146 millions d’euros étaient estimés pour la construction de ce stade, entièrement financé par la ville de Paris.
Un projet qui ne fait pas l’unanimité
Les modalités d’extension-reconstruction du site n’ont cependant jamais réussi à séduire et fédérer tous les acteurs concernés : le collectif pour la défense du stade, qui regroupe associations et représentants de la ville de Boulogne-Billancourt, s’est associé aux écologistes pour tenter, en vain, de contrecarrer les décisions. Montés au créneau contre ce « crime sportif », ils dénoncent notamment l’ampleur du budget mis en œuvre et le manque d’intérêt collectif qui en résultera : le stade sera utilisé à des fins privées sous la direction de Max Guazzini, vice-président de la Ligue nationale de rugby, pour le club du Stade Français-Paris. Alors que Jacques Lelièvre, président du collectif, regrette la « victoire du sport spectacle contre le sport formateur », la ville de Paris se réjouit de la décision de justice, et continue ses rénovations pour le « rayonnement sportif de Paris ».
Un projet qui ne fait pas l’unanimité
Les modalités d’extension-reconstruction du site n’ont cependant jamais réussi à séduire et fédérer tous les acteurs concernés : le collectif pour la défense du stade, qui regroupe associations et représentants de la ville de Boulogne-Billancourt, s’est associé aux écologistes pour tenter, en vain, de contrecarrer les décisions. Montés au créneau contre ce « crime sportif », ils dénoncent notamment l’ampleur du budget mis en œuvre et le manque d’intérêt collectif qui en résultera : le stade sera utilisé à des fins privées sous la direction de Max Guazzini, vice-président de la Ligue nationale de rugby, pour le club du Stade Français-Paris. Alors que Jacques Lelièvre, président du collectif, regrette la « victoire du sport spectacle contre le sport formateur », la ville de Paris se réjouit de la décision de justice, et continue ses rénovations pour le « rayonnement sportif de Paris ».