Visconti & Grundler est un cabinet de niche spécialisé en droit pénal des affaires et en contentieux boursier et réglementaire. Un an après sa fondation par Julien Visconti et Benjamin Grundler, le caractère judicieux du positionnement du cabinet se confirme.
C’est en travaillant auprès d’Olivier Metzner que Julien Visconti et Benjamin Grundler font connaissance en 2006. Une rencontre placée sous les auspices d’une référence dans le monde du droit pénal des affaires qui augure de l’efficacité future de l’association des deux avocats.

Le chemin le plus performant
Ancien trader à Paris et à Londres, chez Ixis puis Goldman Sachs, Julien Visconti a fondé un fonds d’investissement franco-britannique, Boussard & Gavaudan. Il a cependant toujours eu une attirance pour le droit et décide d’anticiper sa retraite de trader. Il devient avocat et rejoint Olivier Metzner début 2006. Son expérience dans la finance lui permet de cerner les points cruciaux dans les dossiers boursiers et financiers. «?Ce bagage confère une plus-value évidente dans un monde où la finance occupe une place prépondérante, tendance qui s’accentue depuis une quinzaine d’années?», confie-t-il. En janvier?2009, Julien Visconti quitte le cabinet Metzner pour fonder sa propre structure. Il intervient alors dans d’importants dossiers financiers, notamment dans l’intérêt de Jean-Marie Messier (affaire Vivendi) ou dans le dossier Madoff.
De son côté, Benjamin Grundler a fait du droit pénal des affaires sa spécialité. Le jeune avocat parfait sa formation pendant cinq ans auprès d’Olivier Metzner mais le souhait de s’affranchir de la hiérarchie a raison de la collaboration. «?Rejoindre Julien Visconti était le chemin le plus performant pour valoriser nos compé­tences. En travaillant de concert, la synergie entre nos spécialités était évidente?», explique-t-il. Leur projet se concrétise en septembre?2011.

L’expérience de la finance, la pratique du droit
Cette maîtrise des mondes de la finance et du droit pénal se traduit par une économie certaine dans la compréhension, l’analyse et le traitement des dossiers. Ensemble, ils interviennent pour le compte de personnes physiques, d’institutions financières et d’établissements privés ou publics. Le duo d’avocats s’est souvent confronté à des banques et à des établissements de crédit. Résultat, les banques prêtent au cabinet de niche une attention croissante. Cette marque d’intérêt en provenance de la partie adverse laisse présager l’élargissement de la clientèle.
Des dossiers emblématiques
Nombre de grandes entreprises, d’institutions, de personnes physiques et morales, ont déjà sollicité ses services. En quelques mois, le cabinet est intervenu dans de nombreux dossiers aux enjeux considérables : les emprunts toxiques mettant en cause Dexia (pour des créances allant jusqu’à 300?millions d’euros), le gel des avoirs de certains membres de la famille Ben Ali ou l’affaire des biens mal acquis impliquant plusieurs Etats africains.
Autre dossier sur lequel le cabinet est mandaté : celui de la fraude à la TVA sur la taxe carbone. Un marché frauduleux de vente de quotas de CO2 s’est mis en place, dont le montant s’élève à quelque cinq milliards d’euros.
Devant l’AMF, le cabinet a également représenté les intérêts du producteur Claude Carrère dont le groupe est coté en Bourse, et auquel sont reprochés des faits de manquements administratifs, de délit d’initié, de fausses informations et de délits comptables.
Les deux associés sont aussi ouverts à l’étranger. «?L’international représente la moitié de notre activité, précisent-ils, notamment le Moyen-Orient et l’Afrique. Nous sommes également sollicités par des clients russes.?» En attendant d’intervenir à Moscou, ils accueilleront en janvier prochain une collaboratrice d’expérience ayant fait ses armes au cabinet Metzner & Associés et auprès d’Henri Leclerc. Un bilan de quelques mois très prometteur pour l’avenir.

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