Encore improbable il y a quelques mois, cette perspective semble de plus en plus crédible.
Les trois raisons qui feront passer l’euro sous le dollar
Un euro à 0,95 dollars, cela vous semble impossible ? Pourtant, une récente étude de Deutsche Bank estime que ce taux de change sera atteint d’ici 2017. Si on en est encore loin (un euro s’échange actuellement pour 1,25 dollar, contre 1,4 début mai), atteindre la parité à moyen terme est de plus en plus crédible. Barclays estime par exemple que l’euro baisserait à 1,1 dollar avant fin 2015 tandis que Goldman Sachs considère que la parité sera atteinte en 2017. Trois raisons qui justifient ce scénario :
1- La politique monétaire de la BCE
Mi-septembre, la BCE assouplissait sa politique monétaire en abaissant son taux directeur de 0,15 à 0,05 %. Quant au taux de dépôt, il tombait à - 0,20 %. Et cette stratégie ne devrait pas changer de sitôt : Mario Draghi a clairement laissé entendre qu'il souhaitait augmenter la taille du bilan de la BCE pour la faire revenir aux niveaux de 2012, soit plus de 3 000 milliards d'euros contre un peu plus de 2 000 milliards d'euros actuellement. De son côté, la Fed arrive à la fin de son cycle de politique d’expansion monétaire, le troisième quantitative easing arrivant à son terme dans quelques semaines. Si le relèvement de taux de la Fed ne fait aucun doute, la question est de savoir quand. Le plus probable serait au cours du premier semestre 2015. Un tel décalage des politiques monétaires accentuera la chute de l’euro par rapport au dollar.
2- Une fuite de capitaux
Avec environ quatre cents milliards d'euros d’excédent courant par an, l'Europe affiche une réserve de capital sans précédent. Ajoutez à cela des rendements faibles et vous obtenez une bombe à retardement. Des sorties massives de capitaux hors d’Europe sont donc à prévoir en 2015, ce qui pèsera sur l’euro.
3- La reprise américaine face à la léthargie européenne
Alors que le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4,6 % en rythme annualisé au cours du second trimestre, l’Europe accumule les mauvaises nouvelles. Inquiétante, la dernière en date vient de l’Allemagne, considérée comme le moteur de l’Europe. Sa production industrielle a accusé une baisse de 4 % en août sur un mois. Seule consolation, la baisse de l’euro permettra aux sociétés européennes d’être plus compétitives à l’exportation et donc, in fine, de relancer la croissance.
1- La politique monétaire de la BCE
Mi-septembre, la BCE assouplissait sa politique monétaire en abaissant son taux directeur de 0,15 à 0,05 %. Quant au taux de dépôt, il tombait à - 0,20 %. Et cette stratégie ne devrait pas changer de sitôt : Mario Draghi a clairement laissé entendre qu'il souhaitait augmenter la taille du bilan de la BCE pour la faire revenir aux niveaux de 2012, soit plus de 3 000 milliards d'euros contre un peu plus de 2 000 milliards d'euros actuellement. De son côté, la Fed arrive à la fin de son cycle de politique d’expansion monétaire, le troisième quantitative easing arrivant à son terme dans quelques semaines. Si le relèvement de taux de la Fed ne fait aucun doute, la question est de savoir quand. Le plus probable serait au cours du premier semestre 2015. Un tel décalage des politiques monétaires accentuera la chute de l’euro par rapport au dollar.
2- Une fuite de capitaux
Avec environ quatre cents milliards d'euros d’excédent courant par an, l'Europe affiche une réserve de capital sans précédent. Ajoutez à cela des rendements faibles et vous obtenez une bombe à retardement. Des sorties massives de capitaux hors d’Europe sont donc à prévoir en 2015, ce qui pèsera sur l’euro.
3- La reprise américaine face à la léthargie européenne
Alors que le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4,6 % en rythme annualisé au cours du second trimestre, l’Europe accumule les mauvaises nouvelles. Inquiétante, la dernière en date vient de l’Allemagne, considérée comme le moteur de l’Europe. Sa production industrielle a accusé une baisse de 4 % en août sur un mois. Seule consolation, la baisse de l’euro permettra aux sociétés européennes d’être plus compétitives à l’exportation et donc, in fine, de relancer la croissance.