#Start up Corner# avec ApéroBoulot'
Décideurs. Comment a émergé l’idée d’ApéroBoulot ?
Juliette. Grout. J’ai rencontré Charlotte, mon associée, via une amie en commun. Lors de notre café en décembre 2014, nous avions déjà lancé respectivement nos affaires ; Charlotte avec PainPon’ et moi avec Vin&Une. Sans se connaître, l’idée de travailler ensemble est venue spontanément. Nous nous donnons un mois pour réfléchir et mûrir le projet. Le top départ d’Apéro-Boulot a été donné en janvier 2015. Nous démarrons avec l’offre « Pack-Apéro » qui rencontre un franc succès dès les premières semaines !
Décideurs. En quelques mots Apéro-Boulot c’est ?
Charlotte. Bonnet. Quand le pain rencontre le vin et un moment de convivialité où on retire la cravate !
Décideurs. Pouvez-vous nous rappeler votre concept ?
J. G. C’est tout d’abord la fusion de Pain Pon’ et Vin&Une. Ensuite, Apéro-Boulot est une structure regroupant un ensemble de services autour de l’apéritif, un moment particulièrement apprécié en France. C’est aussi et avant tout, le meilleur du « Made in France » pour les séminaires, les petits déjeuners, brunchs, after-works et cocktails des entreprises parisiennes – pour le moment.
Décideurs. Quelles surprises préparez-vous à vos clients pour l’année à venir ?
C. B. Notre offre s’étoffe depuis septembre. Nous sommes en contact avec plusieurs entreprises partenaires afin de mettre en place « un self-service de baguettes artisanales et bio » au sein des entreprises. Le principe serait que les consommateurs donnent ce qu’ils veulent en échange de leur baguette. Nous reverserons la moitié des bénéfices à une association pour les enfants. Par ailleurs, nous ouvrirons au printemps 2016, une guinguette sur les bords de Seine. Nous proposerons à nos client trois alternatives : venir retirer leur pack à la guinguette, prendre l’apéro sur place ou de privatiser un espace au bord de l’eau. Le lieu est encore secret. Rendez-vous au mois de mai 2016.
Décideurs. La prochaine étape ?
C. B. L’apérobilette !
J. G. Réussir notre campagne de crowdfunding que nous venons de lancer via la plateforme Ulule. Nous souhaitons acquérir un triporteur à moteur, ce qui facilitera grandement l’ensemble les livraisons. Aujourd’hui nous devons parcourir Paris du matin au soir en triporteur chargée des petits déjeuners et des apéritifs. Il est temps de nous motoriser !
Décideurs. Vous avez des concurrents, comment vous différenciez-vous ?
C. B. Par notre audace ! Plus sérieusement, nous proposons également à nos clients et partenaires, des dégustations de vins, de la vente de vin à domicile. Après de longs moments passé à se former dans les vignobles français, notre sommelier maison, Juliette, les conseillent et les éclairent sur leur choix… Nous nous sommes lancées dans cette aventure sans penser au profit pécunier, mais simplement avec l’envie de rendre le moment de « l’apéro » accessible à toute une équipe : du DG, au consultant, en passant par les RH sans oublier les fonctions support de l’entreprise. Il s’avère important que les collaborateurs des grands groupes se rencontrent pour créer des liens.
Décideurs. Lorsqu’on regarde votre parcours et votre projet qui est autoporteur en trois mois à peine, cela donne envie. C’est facile l’entreprenariat au féminin ?
C. B. Je ne dirai pas que c’est facile, cependant je pense que nous sommes plus spontanées et plus intuitives que les hommes. La question du profit et des bénéfices financiers n’ont pas été un des critères pour nous lancer dans l’aventure Apéro-Boulot. Aujourd’hui notre petite entreprise est rentable, et c’est seulement maintenant que nous nous posons les questions financières.
Propos recueillis par Camille Drieu