C’est le montant levé par les entreprises sur le marché obligataire en mars selon Dealogic.

Seulement 8,5 milliards d’euros avaient été levés en janvier, mais le marché des obligations a pris son envol en mars. Un constat effectué à la suite de l’annonce du plan de rachat d’actifs (de soixante à quatre-vingts milliards d’euros mensuels) faite par la Banque centrale européenne (BCE). Résultat, les entreprises émettrices augmentent l’offre du marché, tandis que les investisseurs, rassurés par cet apport de liquidités, suivent le mouvement de l’institution européenne et rachètent en masse les obligations émises. De quoi satisfaire la BCE qui parvient ainsi à stimuler le secteur des investissements. Une bonne nouvelle pour l’économie réelle. Ainsi, la semaine qui a suivi la déclaration de Mario Draghi, le patron de l’institution, vingt-trois milliards d’euros avaient déjà été récoltés. L’entreprise AB InBev, leader mondial de la bière, a d’ailleurs battu le record du montant levé en une seule émission pour une dette de 13,5 milliards d’euros, avec en prime des tranches de maturité à vingt ans. Un cas de figure qui illustre à quel point les conditions actuelles du marché des obligations d’entreprises sont favorables, d’autant que celui des emprunts d’État propose le plus souvent des rendements négatifs.

 

R. T.

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