Emmanuel Tedesco : "7 nouveaux points de vente Yogurt Factory en 2016"
Décideurs. En avril 2015, Yogurt Factory a levé 531 000 euros. Que vous a permis ce financement ?
Emmanuel Tedesco. Ce financement va nous permettre d'accélérer notre développement en propre et en franchise (ouverture de 7 points de vente en propre en 2016), et de structurer notre équipe en prévision de la croissance à venir.
Décideurs. L’arrivée d’investisseurs extérieurs au management a-t-elle modifié la ligne stratégique de la société ?
E. T. Pas vraiment, puisqu’ils ont investi dans notre projet de développement. Ils partagent notre objectif : devenir leader sur le marché du frozen yogurt et pour cela ils nous prodiguent de précieux conseils (notamment en financement, RH et développement). Ainsi, à leur demande et afin d’améliorer le suivi et l'analyse des performances, nous leur envoyons un reporting assez détaillé.
Décideurs. Pourquoi ne pas poursuivre le financement par crowdfunding ?
E. T. Le crowdfunding permet de trouver rapidement des fonds (en une dizaine de jours) et de réaliser, en prime, une belle opération de communication. En revanche, les taux d’intérêt sont très élevés. Pour le moment, les banques nous suivent et les taux sont très bas, donc nous privilégions le financement bancaire.
Décideurs. Prévoyez-vous d’autres levées de fonds en 2016 ? Par quel moyen ?
E. T. A priori non. Le prêt restauration, que nous venons de contracter auprès de la BPI, devrait nous permettre de mener à bien nos projets de développement sans avoir à passer par un nouveau tour de table.
Décideurs. Comment imaginez-vous l’entreprise dans deux ans ?
E.T. Nous espérons ouvrir une vingtaine de points de vente en succursale et une vingtaine de franchises Yogurt Factory en France, car le marché y est encore embryonnaire. Nous aimerions connaitre un succès comparable à celui des glaces Amorino.
Hania AIT-TALEB