Les deux industriels envisagent de réunir leurs activités liées aux trains et à la signalisation au sein d’une filiale commune.

L’allemand Siemens et le canadien Bombardier semblent prêts à partir en joint-venture afin de fabriquer leurs trains et développer leurs mécanismes de signalisation ensemble. La filiale commune créée pour l’occasion serait valorisée au-dessus de dix milliards d’euros – les seuls actifs du groupe de Munich sont estimés à 7,2 MD€. Si un accord pourrait émerger dans les prochains mois, rien n’a été officialisé du côté des protagonistes. Cependant, la montée en puissance des acteurs chinois en matière d’industrie lourde (activités nécessitant l’emploi de capitaux humains, techniques et financiers très importants) justifierait ces négociations. Pour Siemens et Bombardier, l’union fait donc la force, et elle pourrait replacer astucieusement les deux confrères sur l’échiquier mondial de leur marché : pour le moment, le chinois CRRC, issu de la fusion entre deux leaders régionaux, continue de remporter de nombreux appels d’offre, bien aidé par une capacité à financer de bout en bout ses différents projets.

 

FS

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