Les cabinets "transaction law firms"
Un positionnement décliné dans les bureaux parisiens qui se disputent les plus beaux dossiers avec la « haute couture » française. Au-delà des métiers à très forte rentabilité – en plus du M&A, ces cabinets interviennent par exemple en restructuring –, ces firmes affichent un leverage model important, avec jusqu’à dix collaborateurs pour un associé. Unique sur le marché, cette approche permet de limiter les frais de structure tout en assurant une rémunération importante pour celles et ceux qui parviennent à devenir associés. Le système de rémunération peut être mixte, mais, culturellement, le « eat what you kill » est né dans ces cabinets.
Analyse: Ces cabinets sont les mieux-disants en termes de rémunération. De la première année jusqu’au sommet de l’association, ils attirent l’élite et la rémunèrent comme telle. Si les montants les plus élevés sont spectaculaires, il importe de préciser que rares sont les associés à pouvoir y prétendre.
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Mélanie Tremblay, directrice du cabinet SSQ, expose son point de vue :
Les tendances dans les cabinets US premium que nous observons sont les suivantes: il y a de plus en plus d’emphase sur la performance individuelle même si l’élite amé- ricaine reste tout de même marquée par un lockstep plus ou moins aménagé. Certains associés dont l’activité ne figure plus dans le cœur stratégique de la firme se sont vus sortir de « l’equity » ou offrir une place de « of counsel ». Nous observons également que l’equity spread s’élargit avec pour objectif d’accommoder (et de garder) les rainmakers. Cette année, certains de nos clients à Londres et en Europe ont été prêts à dépenser (ou investir) de fortes sommes pour attirer ce type de profil.