Immobilier existant : les chiffres à retenir de 2018
Tous les observateurs de l’immobilier existant ont observé une hausse du prix de vente au mètre carré (entre 0,9% et 3,5%) en 2018. Cette augmentation constante ne peut plus être compensée par les taux de crédit bas. Pour la plupart des organisations qui communiquent sur ce sujet, le prix moyen au m² en 2018 en France oscille autour des 2 600 €/m² (seuls Laforêt et LPI-SeLoger annoncent une valeur nettement supérieure, avec respectivement 3 081 et 3 244 €/m²). Néanmoins, la progression des prix au mètre carré est différente selon le type de bien. Si pour l’achat d’une maison, les prix ont subi une hausse de +1,5% pour atteindre 2 176€/m², les appartements ont vu, quant à eux leur prix augmenter de +3,8% pour atteindre 3 513€/m² (au niveau national).
Source : Galivel & Associés
L’augmentation du prix au mètre carré a un effet direct sur le montant moyen des transactions en 2018, dont la hausse est comprise entre +0,87% et +2,37% selon les trois réseaux ayant communiqué à ce sujet. La tendance est tournée vers une stabilité du montant moyen des transactions, le financement des acquéreurs n’étant pas extensible à l’infini, ces derniers devront choisir entre moins de surface et/ou des crédits plus longs.
Par ailleurs, l’observatoire constate que les acheteurs se positionnent sur des superficies plus faibles. Pour la FNAIM, la poursuite de l’augmentation des prix (+2,7%) s’est traduite par une baisse de la surface achetable d’1,4 mètre en moyenne. De son côté, CAFPI constate que le pouvoir d’achat des Français est en baisse, poussant les acheteurs à emprunter sur une plus longue période ou à acheter des biens plus petits.
Source : Galivel & Associés
Enfin, les réseaux d’agences immobilières s’accordent sur l’augmentation du volume des ventes dans le parc existant en France en 2018 comprise entre 3,1% et 3,9% mais aussi pour dire que la constante augmentation des prix peut amener à une inflexion en 2019 Quatre voyants devront particulièrement être surveillés en 2019 : Les taux d’intérêts, la confiance des ménages, le niveau de l’emploi, ainsi que les décisions politiques capables de nuire au dynamisme du marché ou au contraire de le maintenir.