Jean-Dominique Senard, le diplomate
Lorsqu’en janvier 2019 Jean-Dominique Senard est appelé à succéder à Carlos Ghosn à la tête de Renault, il est encore patron de Michelin. Connu pour ses capacités de visionnaire et pour son intégrité, l’homme fait l’unanimité. Une fois en poste, il s’emploie à apaiser les relations avec Nissan pour relancer le processus de l’Alliance. En mai, deux mois après sa nomination au poste de président du Groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, survient l’offre de fusion de Fiat-Chrysler. Lorsque celle-ci capote, il ne cache pas sa déception. Fin août, pourtant, le scénario d’un possible rapprochement se profile à nouveau. Condition sine qua non de sa concrétisation : voir Renault et Nissan parvenir à un accord sur la refonte de leur alliance. De quoi éprouver la réputation de diplomate de Jean-Dominique Senard.