Élu pour deux ans, le nouveau représentant des commissaires-priseurs français ne manque pas d’ambition pour la profession malmenée depuis la loi Macron.

La Chambre nationales des commissaires-priseurs judiciaires (CNCPJ) a un nouveau président : Nicolas Moretton. Élu pour deux ans, l’actuel trésorier succède à la présidente Agnès Carlier, commissaire-priseur à Saint-Étienne.

Nicolas Moretton, féru de peinture romantique et d’art contemporain, a été nommé commissaire-priseur en 2005 et exerce à Nanterre, au sein de l’office Gillet-Seurat Moretton dont il est associé. Il s’est spécialisé dans l’expertise industrielle et le traitement des procédures collectives. Il est également gérant de sociétés de ventes volontaires.

Entré à la CNCPJ en 2008 en tant que membre, Nicolas Moretton devient ensuite délégué et exerçait la fonction de trésorier depuis 2010. Il s’engage en 2011 dans les travaux relatifs à la loi de libéralisation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques, puis s’implique dans l’action menée par le bureau de la Chambre dans le cadre de la loi Macron. Attentif aux décrets issus de cette loi touchant la profession, le nouveau président souhaite notamment accélérer la révolution numérique de sa profession par le biais de la loi visant à favoriser les nouvelles opportunités économiques (Noé), faciliter l’accès à la vente aux enchères publiques et développer l’expertise des biens meubles incorporels. Il entend aussi poursuivre, avec la Conférence générale des juges consulaires, le travail de transparence engagé dans la réalisation des actifs par les tribunaux de commerce.

Créée par une ordonnance de 1945, la Chambre nationale des commissaires-priseurs judiciaires réunit les 423 commissaires-priseurs qui y sont affiliés et a notamment pour objectif de représenter la profession auprès des pouvoirs publics.

 

AM

 

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