Dimanche 18 juin, le conseil national du PS a voté à l’unanimité en faveur d’une primaire « ouverte » pour désigner son candidat. Le vote qui réunira les acteurs de la Belle alliance populaire (PS, PRG, Union des démocrates et écologistes progouvernementaux) aura lieu les 22 et 29 janvier 2017.

Marie-Noëlle Lienemann  5% *

 

La sénatrice frondeuse a d’ores et déjà déclaré sa candidature et souhaite incarner « une constance et une ligne politique qui n’est soumise à aucun choix tactiques ». 

 

Gérard Filoche

 

Le frondeur, qui s’est illustré pour avoir repris à son compte le célèbre Moi, Président, est lui aussi candidat et défendra une « politique de gauche traditionnelle ».

 

Benoît Hamon 13 %*

 

L’élu qui plaide depuis plusieurs mois en faveur d’une primaire a réaffirmé sa possible participation, mais n’exclut pas de soutenir un « meilleur candidat » s’il venait à se présenter.

 

Arnaud Montebourg  22%*

 

L’icône du Made in France a déclaré vouloir apporter un « projet alternatif ». Et si la primaire est pour lui « une bonne occasion de faire des propositions », il n’est officiellement pas en lice.

 

François de Rugy  2%*

 

L’élu de Loire-Atlantique, qui a applaudit l’initiative démocratique, « envisage d’être candidat » pour représenter la « sensibilité écologiste ».

 

François Hollande 32 %*

 

Le chef de l’État, qui a validé l’idée d’une primaire, serait prêt à se soumettre à l’exercice. Sera-t-il soutenu par les députés socialistes, comme le leur a demandé le président de groupe Bruno Le Roux ?

 

 

(*) Taux d’adhésion des sympathisants de gauche (dans l’hypothèse où Manuel Valls n’est pas candidat), selon un sondage Elabe réalisé pour BFMTV le 21 juin 2017.


Capucine Coquand 

@CapucineCoquand

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