Olivier Tordjman
Olivier Tordjman
M&A
Ayache Salama
« Ma rencontre avec Bernard Ayache ? Un coup de foudre professionnel ! »
- Pratique le basket, préfère la boxe
- Les clients de ses débuts : Accor, BNP et Usinor
- Rêve de visiter le Japon
Raconter Olivier Tordjman, c’est tenter l’impossible adéquation entre le cadre calibré d’un magazine et l’appétit démesuré d’un avocat d’affaires. Car, au-delà des opérations de fusions et de capital-investissement qui rythment ses journées, c’est depuis la cabine de pilotage d’un Cessna ou sur les planches d’un théâtre amateur qu’il dévore la vie. Les échanges avec Olivier Tordjman sont intenses, toujours nourris d’une charge affective rare au sein du cercle fermé des grands dealmakers. Un caractère bien à part qui invite forcément à se demander pourquoi ce fils de pied-noir a embrassé la profession. « Parce que même en partant de rien, ce métier permet de construire un réseau », explique-t-il. C’est justement ce réseau exceptionnel, composé de fonds, d’entrepreneurs et d’hommes de pouvoir qui lui a permis de propulser le cabinet Ayache Salama au sommet des classements. Ce succès, il n’en revendique d’ailleurs pas la paternité, mais le partage bien volontiers avec Bernard Ayache et Alain Lévy, qu’il appelle affectueusement ses frères. Épicurien militant, collectionneur repenti de grands vins et de cigares d’exception, Olivier Tordjman pense-t-il parfois à lever le pied ? « Je vous le dis, mais uniquement parce que c’est vous … ». Le reste c’est du off.