Saam Golshani
Saam Golshani
M&A, restructuring
Orrick Rambaud Martel
- Il aurait pu entrer à la Légion étrangère
- Iranien, il aime la France qui a su l’accueillir
- Souvent cité par ses pairs
« Vingt ans de pratique, c’est l’âge de la maturité pour un avocat ». Une maturité que Saam Golshani savoure d’autant plus qu’il est arrivé au droit par hasard avant d’y trouver un terrain d’épanouissement. « Le droit est ludique. Il faut en comprendre les règles, savoir les rendre intelligibles, mais aussi en tester les limites, trouver parfois comment les discuter. Pour cela, c’est un atout d’être joueur. Cela vous permet de calculer les risques, de les gérer. »
S’il ne se reconnait pas réellement de mentor, Saam Golshani n’en garde pas moins une forme de reconnaissance pour Yves Wehrli, son premier patron chez Clifford Chance. « Il m’a donné ma chance ». Considéré comme ouvert et sympathique - d’aucuns pourraient dire désinvolte -, cet avocat reste fermement attaché à une forme d’éthique dans les affaires. Issu des M&A, venu à la restructuration des entreprises lors de l’éclatement de la bulle internet, Saam Golshani, à l’aise dans les affaires les plus complexes, se nourrit d’adrénaline et du challenge intellectuel.