Jérôme Turot
Jérôme Turot
Droit fiscal
Cabinet Turot
- Major de la célèbre promotion Voltaire à l’ENA
- Se passionne pour l’art de la rhétorique
- A enseigné le droit administratif et constitutionnel
« Gagner au bout de huit ans, c’est perdre à moitié. »
Jérôme Turot démarre sa carrière au Conseil d’État où il est de 1988 à 1993 le « Monsieur doctrine » du contentieux fiscal. Puis il crée son cabinet, dont il est le seul membre jusqu’en 2009. Il n’a alors qu’une envie : faire du droit. Et il s’y tient ! « Le peu de gestion que j’ai à faire me casse les pieds », explique ce bagarreur indépendant, qui compte désormais trois collaborateurs : deux de ses filles et un de ses fils. Père de cinq enfants, dont quatre avocats, Jérôme Turot assure leur avoir déconseillé de suivre sa voie. « Un métier de chien », dit-il en souriant. Défenseur de grandes entreprises ou de leurs dirigeants, son passé lui assure d’excellents rapports avec l’administration fiscale, qui lui fait confiance tout en craignant son caractère redoutable en contentieux. Une relation qui l’a amené à défendre l’État français devant la Cour de justice de l’Union européenne ou le Conseil d’État, comme ce fut le cas lors de l’affaire du précompte mobilier. Admirateur et ami de Maurice Cozian, fiscaliste contesté dans les années 1980 et devenu une référence, il ne compte jamais plus de dix dossiers actifs en même temps. Sa force : le précontentieux. « Gagner au bout de huit ans, c’est perdre à moitié. »