Le cabinet pionnier du droit des affaires français quitte ses bureaux historiques du cours Albert Ier pour un ensemble conçu pour lui par l’architecte Philippe Chiambaretta.
Gide déménage ! Visite guidée
C’est une nouvelle ère qui débute pour Gide à Paris. « Nous avons écrit l’histoire du cabinet dans nos bureaux du cours Albert Ier, nous préparons son avenir rue Laborde », lance Stéphane Puel en accueillant les quelques journalistes invités à découvrir le nouveau lieu de travail de la firme qu’il dirige. Les 19 000 mètres carrés sont répartis entre deux bâtiments, l’ancienne pierre construite en 1763 pour recevoir les clients avec une vingtaine de salles de réunion équipés des outils technologiques derniers cri, les structures modernes pour les avocats. « Sur rue, l’aile historique a retrouvé son élégance classique et la grandeur passée de l’ancienne caserne du XVIIIe siècle […]. Sur cour, un bâtiment de bureaux stupéfiant, entièrement reconstruit, avec d’immenses surfaces vitrées portées par des huisseries inspirées des verrières artisanales parisiennes », peut-on lire dans le communiqué de presse. Cet ensemble a entièrement été conçu en accord avec les besoins d’aménagement du cabinet puisque le propriétaire, la foncière Eurosic, a octroyé le bail à Gide dès son acquisition, laissant l’architecte, PCA-Stream, et la direction de Gide travailler ensemble pour l’aménagement des locaux. Hall d’accueil avec bar et conciergerie, restaurant d’entreprise, bibliothèque, coursives et terrasses sont adaptés aux besoins de chacun pour le confort de travail et le bien-être quotidien. Espaces privatisés, cloisons vitrées, lieux de réunions, etc. sont autant d’aménagements propices tant à la concentration qu’à la collaboration des 600 avocats de Gide. Le mobilier et la décoration d’intérieur sont épurés et chaleureux, le bois clair apportant un aspect feutré à ces grands espaces encadrés de structures métalliques. Des pans de verdure agrémentent l’ensemble dans la cour du bâtiment moderne et sur la terrasse principale, permettant une « agriculture urbaine autoconsommée », autrement dit la culture de plantes aromatiques consommées sur place et propice à la biodiversité de quartier Saint Augustin.
Fondé en 1920, Gide a enfin trouvé une adresse tant recherchée, « en accord avec [ses] valeurs d’excellence et d’innovation », conclut Xavier de Kergommeaux, le senior partner du cabinet.
